Inter, pourquoi ça coince ?

Par Paul Focki publié le 30 Jan 2016
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2 défaites, 2 matchs nuls et une seule victoire. Voilà le bilan des cinq derniers matchs en championnat de l’Inter; largement insuffisant pour une équipe souhaitant retourner en Champions League dès l’année prochaine. Après avoir passé 17 journées sur le podium de Serie A, dont 8 sur la marche la plus haute, l’Inter est désormais 4ème.

Une défense plus friable

Avec seulement 9 buts encaissés en 16 matchs de Serie A, l’Inter possédait l’une des défenses les plus solides d’Europe. Seulement voilà, au cours de ses cinq derniers matchs de championnat la défense interiste a encaissé 5 buts, soit un but par match tandis qu’elle n’était battue en moyenne que 0,64 fois par match avant la trêve hivernale. Le système défensif serait t-il mis à mal plus souvent qu’auparavant ? Pas vraiment. Les cinq dernières équipes affrontées par les nerazzurri ont tenté leur chance 13,4 fois par match alors que toutes les autres équipes effectuaient en moyenne 13 tirs vers le but de Samir Handanovic. Ce dernier n’est pourtant pas responsable des nouveaux problèmes défensifs de son équipe. Cependant, le portier interiste à tout de même vu son nombre de parades réalisées par match augmenter : 3,20 arrêts lors des cinq dernières rencontres, contre 2,75 plus tôt dans la saison. La charnière centrale composée de Miranda et Murillo est surement plus fragile qu’elle ne l’a jamais été. Le défenseur colombien est d’ailleurs nettement moins en forme depuis cinq matchs durant lesquels il s’est montré moins attentif, presque rêveur.

Un milieu de terrain peu inspiré

Contrairement à la défense, qui aura longtemps été irréprochable, le milieu de terrain n’a jamais pleinement convaincu. Il faut dire que les joueurs évoluant dans l’entrejeu interiste sont plus reconnus pour leur apport physique que pour leur créativité. Et c’est bien cela le problème actuellement. Gary Medel, Felipe Melo et Geoffrey Kondogbia ont tous des profils très athlétiques mais qui ne suffisent pas pour faire la différence. Seul Marcelo Brozovic semble disposer de certaines qualités pouvant amener le danger, mais ce n’est cependant pas suffisant d’autant plus que les changements tactiques répétés de Roberto Mancini (4-2-3-1, 4-3-3, 4-4-2) n’arrangent rien à l’entente et la stabilité au milieu de terrain. Si depuis maintenant plusieurs semaines, le technicien italien ne cesse de dire qu’il aurait besoin d’un trequartista (Roberto Soriano de la Sampdoria et Ever Banega du FC Séville) ce n’est pas pour rien.

Une attaque inoffensive

Les attaquants de l’Inter sont de qualité, mais ils ne parviennent pas à mettre les défenses adverses en danger. En effet, sur les cinq derniers matchs de championnat la moyenne de buts inscrits par match est de 0,8 contre 2,2 au cours des cinq matchs précédents. La précision des tirs effectués a également grandement chuté : 37% de tirs cadrés au cours des cinq dernières journées alors que près d’un tir sur deux était cadré auparavant. Il y aurait peut-être alors un problème de responsabilité entre les attaquants interistes qui ne semblent pas vouloir montrer qu’ils ont les épaules suffisamment larges pour mener leur équipe vers le succès. Plus tôt dans la saison, les 4 buts inscrits au cours des cinq derniers matchs auraient certainement permis d’engranger plus que les 5 points pris récemment étant donné qu’avant la trêve, l’Inter était devenue une équipe spécialisée dans les victoires obtenues sur le score de 1-0. Cependant, cela ne suffit plus et en continuant ainsi, il sera difficile de maintenir le rythme qui lui permettra de retrouver la Champions League.




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Paul Focki

Rédacteur Inter



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