Giuseppe Vives, la fin d’une époque

Par Cesco publié le 01 Fév 2017
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Vives

Le départ à Pro Vercelli a été retardé. Pourquoi ? Car Giuseppe Vives est un homme d’honneur et de coeur. Il a demandé à ses dirigeants de disputer un dernier match, face à l’Atalanta (1-1) pour pouvoir s’imprégner une dernière fois de l’ambiance de son stade, profiter une dernière fois d’une poignée de minutes avec ses coéquipiers, avec son maillot grenat qu’il porte depuis 2011.

6 ans, peu et tellement à la fois

Oui car c’est en 2011 que Ventura décide de faire venir Vives au Torino. Depuis cette date, il est devenu incontournable dans le vestiaire, sur le terrain et surtout auprès des tifosi qui ont toujours apprécié cette rage qu’il est capable de dégager sur un terrain. Ses grands moments resteront sa première en décembre 2011 en Coupe d’Italie, mais encore cette qualification en Europa League en 2014 et le match face à Bilbao qui s’ensuivit. Au cours de son aventure au Toro, Vives a également endossé le brassard de capitaine. Un fardeau qu’il a porté avec brio et modestie, à l’image de sa carrière. Pleine de labeur, de travail dans un club qui n’intéresse que trop peu les médias, sa carrière en grenat aura pris fin dans son stade, avec ses tifosi qui lui ont témoigné tout l’amour qu’il mérite. Car faut-il le rappeler, Vives est le dernier homme de la remontée en Serie A présent encore au club. Après 164 présences et 5 buts, son départ est une page qui se tourne, une belle page.

Loin des yeux près du coeur ?

S’il ne dit pas adieu au Torino mais seulement au revoir, Vives ira poursuivre sa carrière pour un dernier bail du côté de Pro Vercelli à seulement 80 km de sa ville de coeur. Sa famille également ne souhaite pas partir de Turin. L’attachement complet et profond, celui qui dépasse le simple fait de jouer au football. Maintenant, pour Vives, il s’agira de continuer à jouer, car c’est le but de ce transfert. Cette saison, hormis le match face au Milan AC en ouverture de saison, le milieu de terrain italien n’aura pas vraiment eu beaucoup d’occasions de se montrer, se contentant d’un banc de touche qui ne pouvait pas satisfaire le guerrier qu’il était. Il ne reste plus qu’à saluer Vives, bien plus qu’un simple joueur, un passionné de football comme il y en a peu. L’aventure pour lui continue désormais en Serie B avec des enjeux majeurs. Sauver la Pro Vercelli d’une descente en Lega Pro. De quoi trouver la motivation nécessaire pour endosser une nouvelle fois son armure de guerrier.




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