“Preferisco la Coppa” Je préfère la coupe est le titre de l’autobiographie d’Ancelotti sortie il y a quelques années. Subtil jeu de mots pour marquer sa préférence pour les Champions League plutôt que les championnats, mais qui fait aussi référence à sa bonne fourchette, lui l’emiliano de naissance élevé au Lambrusco et à la Coppa. Notre Carletto national a remporté hier sa 3ème Champions League en tant qu’entraîneur, ce qui fait de lui le coach le plus titré avec l’anglais Pasisley qui en a gagné trois avec Liverpool. Mais aussi la 5ème dans toute sa carrière puisqu’il en a gagné deux en tant que joueur avec le Milan AC, il égalise là aussi Miguel Munoz auteur lui aussi un 3+2 (mais inversé) avec le grand Real des années 50/60.

Hier – qu’on aimait le Real Madrid ou pas – il y avait pour beaucoup d’entre nous, une forte volonté qu’Ancelotti soulève une nouvelle coupe aux grandes oreilles. Pour “représenter” l’Italie (deux ans après Di Matteo par ailleurs), mais aussi pour le bonhomme. Personnage discret, débonnaire, respectueux, issu de la terre et qui n’a jamais pris la grosse tête, “Carletto” comme on le surnomme affectueusement est un excellent ambassadeur du football italien. Peut-être même le meilleur. Et quand Carletto gagne, peu importe le club et le contexte qu’il entraîne, c’est la victoire du terroir et de la simplicité italiennes. Car Carletto c’est le “zio” italien qu’il y a dans tous nos familles, celui qui ne demande pas plus qu’un verre de Lambrusco, un morceau de Parmesan, une tranche de prosciutto…et quelques Champions League pour être le plus heureux de la terre ! Complimenti Carletto !