Faouzi Goulham, le coup dur pour le Napoli

Par Gilbert Simonutti publié le 05 Nov 2017
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Lorsqu’il s’est tournée vers son banc de touche à la 30ème minute du match contre Manchester City, Faouzi Ghoulam avait senti que quelque chose n’allait pas. L’international algérien est un dur au mal et il avait bien compris que son genou droit l’avait lâché. Les examens du lendemain confirmeront les craintes du joueur et du staff et le verdict est sans appel. Rupture des ligaments croisés antérieurs du genou droit. Un coup de massue pour le Napoli qui perd l’un de ses tauliers pour le reste de la saison ou presque (il faut compter entre 5 et 7 mois d’absence pour ce genre de blessure). Le joueur lui garde le moral, « c’est le destin, il faut rester fort » dit-t-il en substance à ses proches. Dés le surlendemain du match (hier), il se fait opérer par le Professeur Mariani, spécialiste en la matière, à Rome. C’est la deuxième blessure de ce genre pour le Napoli après celle de l’attaquant polonais Arkadiusz Milik contre la Spal fin septembre et la 7ème depuis le 20 aout en Serie A. Une loi des séries inquiétante.

Un rouage essentiel du jeu napolitain

Au delà du coté humain, la longue absence de Goulham aura d’importantes répercussion sur le jeu du Napoli tant l’apport de l’Algérien n’est plus à faire. Son volume de jeu et de courses vers l’avant, sa qualité de passe et son entente naturelle avec ses coéquipiers les plus proches (Hamsik, Insigne) feront défaut à Maurizio Sarri qui ne s’est d’ailleurs pas caché d’affirmer à la fin du match contre City qu’une absence à long terme de Ghoulam serait fortement préjudiciable pour son équipe. Cela s’est d’ailleurs avéré mercredi puisqu’il y a eu deux Napoli bien distincts sur la pelouse, l’un avant et l’un après la 30ème minute de jeu. Une inquiétude pour l’avenir proche qui trouve également de l’écho de par les solutions de remplacement qui se présentent au coach napolitain.

Hysaj ou Mario Rui ?

Mercredi, Sarri a été dans l’obligation de faire rentrer le vétéran Christian Maggio, les règles de l’UEFA imposant seulement 7 remplaçants sur la feuille de match contre 12 en Serie A. Le Vicentin s’est placé à son poste de prédilection dans le couloir droit et le latéral albanais Eised Hysaj a basculé sur le flanc gauche en lieu et place de Faouzi Ghoulam. Une solution qui a montré de sérieuses limites face à un adversaire aussi efficace que le Manchester City de Pep Guardiola. La seconde possibilité qui s’offre à Sarri est celle de Mario Rui. Le Portugais a pour lui d’être un véritable latéral gauche et de très bien connaitre les mécanismes du jeu pratiqué par son entraineur puisqu’il se sont côtoyés, avec d’excellents résultats, à Empoli. Problème, l’ancien international U21 de la Selecao n’est plus tout à fait le joueur qu’il était lors de son passage en Toscane. Parti à l’AS Roma, il s’est fait lui aussi les croisés à l’été 2016 et n’a disputé que 6 rencontres (4 en championnat, 2 en Coppa Italia) avec les Giallorossi, barré entre autre par l’émergence d’Emerson Palmieri. Arrivé à Naples pour 7 M€, il n’a joué que trois petites minutes, contre Cagliari, cette saison. Son état de forme n’étant pas satisfaisant, il ne sera pas titularisé contre le Chievo demain et Sarri, qui l’a voulu expressément, espère bien le remettre sur pied pour l’après trêve internationale. Une obligation au vue des prochaines échéances pour le Napoli d’autant plus que les premiers noms (Grimaldo, Masina) ont déjà commencé à circuler pour le prochain mercato. Un signe comme un autre que Mario Rui est loin de faire l’unanimité.




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Gilbert Simonutti

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