Des débuts difficiles pour les promus

Par Gilbert Simonutti publié le 01 Oct 2017
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Etre un promu en Serie A est un exercice périlleux et un retour à la case départ est très fréquent pour au moins un des heureux élus de la saison de Serie B précédente. La constante sur les 10 derniers exercices veut qu’un promu descende quasiment à coup sur et qu’un deuxième l’accompagne ou se sauve in extremis comme Crotone l’année dernière. En 2015-16, le trio Bologna, Carpi, Frosinone avait connu un début de championnat particulièrement compliqué et les deux néophytes avaient fini par retrouver la division cadette tout de suite. Pour la Spal, l’Hellas et Benevento, la tache s’annonce encore plus ardue. Les statistiques ne mentent pas et notre trio 2017 a obtenu encore moins de points, après 6 journées, que celui précédemment cité ce qui n’augure rien de bon pour la suite même si des motifs d’espoir existent.

La Spal joue bien mais..

Parmi les trois promus, le club de Ferrara est celui qui se porte le mieux. D’un point de vue comptable, les hommes de Semplici ont déjà pris 4 points (contre Lazio et Udinese) et ils sortent sous les applaudissements et les louanges quasiment toutes les semaines. La Spal joue bien mais depuis ses deux premiers matchs, elle n’engrange plus de points. Certes, les Biancazzurri ont affronté l’Inter, le Milan AC et le Napoli mais ils ont également perdu chez eux face à Cagliari. Si leur mercato a été de qualité, Borriello est loin d’une condition physique optimale et Paloschi est toujours plus un attaquant mystère. Malgré cela, la Spal est une équipe qui a une âme et un noyau dur (Vicari, Mora, Lazzari) ce qui devrait lui permettre d’être dans le coup jusqu’au bout.

L’Hellas paye un été raté

De part l’enthousiasme qu’il génère à Vérone, l’Hellas devrait toujours avoir sa place en Serie A mais comme souvent, une fragilité déconcertante touche le champion d’Italie 85. Le président Setti avait prévenu que les caisses étaient vides et qu’il fallait faire un mercato intelligent. Son directeur sportif, Luca Fusco, avait tenté les coups de poker Cerci et Cassano mais le premier n’est plus que l’ombre du joueur admiré au Torino et le second est reparti illico auprès de sa femme et de ses enfants. Ce qui devait être la saison du renouveau risque de devenir l’énième flop de l’histoire des Gialloblu. Une équipe sans ressorts, des cadres peu en forme et le malaise Pazzini pourrait déjà condamner en partie l’Hellas. Mais, Vérone est une place tellement particulière qu’une simple étincelle pourrait relancer la machine. A condition bien entendu qu’elle arrive.

Benevento doit apprendre très vite

L’équipe de la Campanie connait son baptême de feu dans l’élite et après 6 rencontres, les hommes de Marco Baroni n’ont pas encore obtenu le moindre point. Deux roustes contre le Napoli et l’AS Roma mais aussi des défaites contre des adversaires plus abordables comme Crotone et Bologna ce qui laisse penser que Benevento n’est pas encore prêt. Comme Carpi, Frosinone et le même Crotone avant eux. A cela s’ajoute l’affaire de dopage qui touche le capitaine Lucioni ce qui rend la situation encore plus délicate à gérer. Pourtant, Benevento ne donne pas l’impression d’être une équipe à la ramasse. Elle se crée son lot d’occasion à chaque match (hormis contre Napoli et Roma) et il ne manque plus grand chose pour que les nouveaux arrivés (Cataldi, Lombardi, Parigini,..) apportent une réelle plus-value. La question est maintenant de savoir si cela se fera à temps.




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Gilbert Simonutti

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