#Billylastat : épisode 2

Par Valentin Pauluzzi publié le 23 Nov 2015
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3 : les cartons rouges reçus par Domenico Berardi en Serie A au rythme de un par saison, et à chaque fois pour des mauvais gestes. Ajoutez-y 27 cartons jaunes, le tout en seulement 71 rencontres. Et vous avez là une des raisons pour laquelle Antonio Conte ne se presse pas de le convoquer en sélection.

4 : Les buts encaissés par le Real lors du Clasico face au Barca. Rafa Benitez est sur la sellette, et il ne peut même pas sortir son excuse préférée pour justifier une telle déroute : celle de la différence des revenus économiques de son équipe par rapport à ses adversaires. Bah oui, sur ce point, personne ne fait mieux que les meringues.

6 : les victoires consécutives de la Juventus face au Milan AC en championnat, une première dans l’histoire de ce classique. Un chiffre qui résume bien la différence entre ces deux rivaux historiques même s’ ils sont actuellement au coude à coude. L’un a retrouvé l’élite européenne, l’autre l’a quittée.

7 : Les points engrangés par Roberto Donadoni depuis son arrivée à Bologne. Deux victoires contre l’Atalanta et le Hellas plus un nul mérité contre la Roma. Ce n’est pas dans son caractère, mais le Bergamasque prend une petite revanche personnelle sur les clubs qui l’ont snobé cet été au moment de choisir leur nouveau technicien. Espérons pour lui que les finances de Saputo soient plus solides que celles de Ghirardi.

9 : Les buts de Kalinic en Serie A avec la Fiorentina. Son doublé salvateur hier contre l’Empoli lui permet de faire déjà mieux que Mario Gomez qui s’était arrêté à 7 en deux saisons. L’attaquant croate a coûté quatre fois moins que son confrère allemand, pour ne pas parler du salaire. Comme quoi, l’état d’esprit fait plus la différence que le nom.

412 : les jours passés entre les deux dernières rencontres de la Roma arbitrées par Gianluca Rocchi. Ce dernier n’avait plus dirigé les giallorossi depuis le fameux match au Juventus Stadium de la saison passée, et ce sont les désigneurs arbitraux qui ont pris cette décision. Inversez les deux équipes et la mainmise de la Juventus sur le monde arbitral aurait fait la une des journaux. Y’en a qui sont tombés pour beaucoup moins que ça il y a dix ans.




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