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Bilan de la saison 2013-2014 : Napoli - Calciomio.fr

Bilan de la saison 2013-2014 : Napoli

28 mai 2014 à 18h30         Théo Baldi
Bilan de la saison 2013-2014 : Napoli

Bilan de la saison 2013-2014 : Napoli

Napoli Napoli 

Après un grand chamboulement d’effectif ainsi que de dispositif le Napoli a réussi à merveille ce changement de cap. En attestent les 78 points en championnat (aussi bien que l’an dernier), les 104 buts inscrits cette saison, la Coupe d’Italie remportée face à la Fiorentina et une troisième place qualificative pour les tours préliminaires de la Champions League.

Le nouveau Napoli de Benitez et son lot impressionnant de nouvelles arrivées commencent la saison tambour battant avec cinq victoires consécutives dont quatre en championnat qui ont vite fait germer le rêve de scudetto aux tifosi et une très belle victoire en Champions League contre le vice-champion d’Europe Dortmund. Puis un match nul contre Sassuolo symptomatique de l’échec azzurro cette saison, un nombre de points incalculable perdus bêtement contre des petites équipes. Car certes la Roma et la Juventus sont auteurs d’une saison exceptionnelle mais ce manque de motivation et de concentration contre des équipes moindre sont la raison principale du retard napolitain sur ses deux rivaux. À l’inverse contre les grosses écuries le Napoli a fait le plein, au San Paolo toutes les grosses têtes sont tombées (hormis la Fiorentina) y compris en coupes européennes, car oui du spectacle les tifosi du Napoli en ont eu toute l’année dans cette saison encore une fois très riche en émotions. Notamment en Champions League où l’équipe frise l’exploit de sortir du groupe de la mort, mais pour une différence d’un but et malgré un compteur affichant 12 unités (record historique pour une équipe éliminée) le Napoli est reversé en Europa League.

À l’aube de la phase retour le club est toujours dans la course au scudetto et achète trois recrues bien senties mais une nouvelle série de résultats décevants contre des équipes mineures distance définitivement la troupe de Benitez de ses concurrents pour le sacre final. Reste alors les coupes, en Europa League après un premier tour difficilement passé contre les valeureux gallois de Swansea, le Napoli échoue en huitième de finale contre un Porto pourtant bien inférieur à lui. Le match retour est surement la plus grosse déception de la saison, un énorme manque de réalisme face au but révéle qu’il manque encore du cynisme et un esprit tueur propre aux plus grandes équipes européennes pour faire définitivement partie du gratin, on ne doute pas que Benitez et son staff y travaillent durement. La Coupe d’Italie est donc la dernière chance de soulever un trophée et c’est chose faite puisque le Napoli bat la Fiorentina 3-1 dans des circonstances dramatiques. Insigne l’homme du match permet à Hamsik de soulever la deuxième coupe en trois ans. Cela avait été le point d’honneur sous Mazzarri, pour Benitez c’est un premier succès qui en appelle d’autres. Oui car ce Napoli là est plein de promesses et d’avenir, sur certains matches notamment les retours contre la Juventus et le Milan, l’équipe a laissé entrevoir une force et un niveau de jeu extrêmement élevé, de très bonne augure pour la suite.

La saison du Napoli

napoli-graph

- 3ème de Serie A et qualifié pour les préliminaires de la Champions League

napoli-graph2

- Éliminé en phase de poules de la Champions League

- Éliminé en 8èmes de l’Europa League par Porto

- Vainqueur de la Coupe d’Italie contre la Fiorentina

- 53 matches, 32 victoires, 11 nuls, 10 défaites, 104 buts marqués, 57 buts encaissés

L’équipe-type

Meilleur buteur : Higuain 24
Meilleur passeur : Higuain 11
Joueur le plus utilisé : Callejon 4055
Joueur le + de fois entré en jeu : Mertens 20
Joueur le + de fois remplacé : Hamsik 23
Joueur le plus averti : Britos 9
Joueur le plus expulsé : Inler, Fernandez, Maggio, Ghoulam, Cannavaro 1
Joueur le plus âgé : Colombo 38
Joueur le plus jeune : Lisicki 18

Le man to man

* statistiques toutes compétitions confondues sauf la Coupe d’Italie pour les passes décisives
* le barème des notes est italien

PEPE REINA (43 matches, 46 buts encaissés, 1 passe décisive)

7,5

Invité de dernière minute lors du mercato estival, Pepe a surpris et ébloui tout le monde par son talent toujours intact. Plus d’une fois le portier espagnol a sauvé à coups de parades salvatrices les meubles d’une défense en péril. Irréprochable tout le long de la saison, le Napoli lui doit en grande partie sa bonne place au classement. Et puis comment oublier ses célébrations de buts et son jeu au pied tout simplement exceptionnel.

RAFAEL (11 m, 9 b.e)

6,5

Venu pour prendre le relais de De Sanctis il a finalement été le second rempart le temps d’une saison afin de se faire les dents. Bien épaulé par Reina, Rafael a très vite rassuré les tifosi napolitains dès les matches de préparation. Il a répondu présent sur les quelques matches grappillés par ci par là, auteur d’une performance cinq étoiles en Europa League contre Swansea où malheureusement il se blesse gravement. Plein d’avenir, il pourrait être le gardien numéro un la saison prochaine.

TONI DOBLAS (2 m, 2 b.e)

Non-noté

Un physique à être DJ dans le Limousin, sorti de nul part, Toni Doblas a été appelé par Benitez après la blessure de Rafael. Il encaissera deux lucarnes pour ses deux seuls matches.

ROBERTO COLOMBO (1 m)

Non-noté

L’inspecteur s’est offert un petit plaisir en rentrant face à Cagliari, il doit être le seul gardien invaincu cette saison, bravo Roberto !

RAUL ALBIOL (46 m, 1 b, 2 p.d)

6,5

Remplaçant au Real, Albiol était venu avec l’objectif d’être le patron de la défense. Si la saison n’est pas parfaite pour lui elle reste de très bonne facture. Coupable sur quelques buts encaissés, l’international espagnol reste néanmoins un défenseur de grande classe, très complet. Un sens du placement et un charisme naturel pour s’imposer durablement dans le Napoli de Benitez.

MANUEL BRITOS (22 m, 1 b)

4

Une saison catastrophique pour l’uruguayen. Parti titulaire aux côtés d’Albiol, il perd sa place suite à une énième blessure, pendant ce temps là Fernandez explose et l’ancien de Bologna ne retrouve jamais sa place de titulaire. Pire encore? à chacune de ses apparitions Britos se distingue par ses erreurs de marquage et des relances hasardeuses. Il ne semble pas avoir convaincu Benitez qui ne le conservera sans doute pas.

FEDERICO FERNANDEZ (36 m, 1 p.d)

7,5

Enfin ! La voila l’explosion de Fernandez, il aura fallu attendre longtemps mais ça en valait la peine, l’argentin s’est imposé petit à petit au sein de la charnière centrale pour ne plus jamais la quitter. Fernandez a fait étalage de toutes ses qualités, dominant dans le jeu aérien, une relance impeccable, sûr techniquement, anticipation et intelligence tactique, une saison de très haute facture même s’il faudra attendre confirmation pour l’international albiceleste.

CHRISTIAN MAGGIO (33 m, 1 p.d)

5

Saison une nouvelle fois très compliquéE pour le vétéran Maggio, l’international italien a dû lutter entre plusieurs blessures pour prouver qu’il avait toujours sa place en Nazionale et au Napoli qui plus est au poste d’arrière-droit cette fois ci. Le brassard de capitaine ne l’a pas aidé à retrouver son niveau d’antan mais il reste un élément important au sein du club, il aura donc l’occasion de se racheter la saison prochaine, s’il reste néanmoins.

CAMILO ZUNIGA (8 m, 3 p.d)

6

Un été très agité pour le colombien, après des rumeurs de départ chez l’ennemi il a du s’exécuter au désormais traditionnel “chi non salta juventino è” pour être pardonné par le peuple napolitain. Il obtient finalement une prolongation de contrat et une revalorisation salariale, s’en suit alors une mystérieuse blessure. Son retour était évoqué depuis le mois de janvier mais il faudra attendre l’avant dernière journée de championnat pour revoir Zuzu gambader enfin sur les pelouses de Serie A !

ANTHONY REVEILLERE (18 m)

5

Débarqué à la surprise générale au début du mois de novembre pour pallier la grave blessure de Mesto, l’ancien lyonnais a dépanné pas mal de fois sur le flanc gauche de la défense azzurra. Cependant s’il n’a pas été catastrophique défensivement on peut également souligner son inutilité offensive. Vraiment rien à signaler pour un joueur qui ne marquera pas l’histoire du club mais ce n’était pas ce qu’on lui demandait non plus.

FAOUZI GHOULAM (21 m, 1 p.d)

6,5

Après le départ d’Armero en Janvier, le Napoli décide de miser sur le jeune latéral de Saint-Etienne. Très vite le fennec s’impose dans son couloir, combatif et très bon centreur, sa vitesse et sa technique ont été un plus indéniable pour le Napoli, cependant l’algérien pèche encore défensivement, notamment un marquage approximatif qu’il faudra gommer à l’avenir.

GIANDOMENICO MESTO (14 m)

5,5

Saison flinguée par une vilaine déchirure au ligament au mois de novembre, mais un retour plus vite que prévu pour le combattant Mesto. Dommage car le début de championnat était prometteur, mais le sort avait visiblement envie de s’acharner sur les latéraux napolitains cette année.

HENRIQUE (17 m, 1 b)

7

Encore une très bonne pioche pour l’équipe à Bigon ! Avant son arrivé Henrique était seulement connu pour être passé au Barça sans succès, désormais l’ancien de Palmeiras est réputé pour être la surprise du groupe brésilien en vu du Mondial et pour avoir marqué un but d’anthologie contre Catania. Très polyvalent il a joué partout, milieu, défenseur central et arrière droit, Marco Van Henrique a démontré toutes ses qualités et sera un pion essentiel la saison prochaine à n’en pas douter.

IGOR LASICKI (1 m)

Non-noté

Le jeune défenseur polonais est rentré pour les dix dernières minutes de la saison, un message fort envoyé par Benitez à tous les jeunes de la primavera.

GOKHAN INLER (45 m, 4 b, 2 p.d)

6,5

Une fois n’est pas coutume la saison de Gohkan se dessine en dents de scie, tantôt maladroit, tantôt magnifique le suisse aurait pu mieux faire. Plaque tournante du système de Benitez qui lui voue une grande confiance, c’est assez simple : quand Inler va, tout va. Toujours présent dans les grands rendez-vous, il semble bien plus à son aise lorsqu’il évolue aux côtés de Jorginho. Une frappe de mammouth dont il a le secret contre le Milan et quelques caviars bien sentis, on reste cependant sur notre faim.

VALON BERHAMI (33 m)

6

Après une saison exceptionnelle il était difficile pour Valon de faire mieux voire aussi bien. C’est donc assez logiquement que le suisse est l’auteur d’une saison plus décevante, notamment parce que le jeu prôné par Benitez lui demande plus qu’être un simple ratisseur hors-pair. Toujours au premier front lorsqu’il s’agit de se sacrifier pour l’équipe, le valeureux gladiateur pourrait malheureusement partir sous d’autres cieux cet été.

BLERIM DZEMAILI (29 m, 6 b, 3 p.d)

5,5

Soyons clair, Blerim est bel homme et ses nombreuses femmes tout autant, mais c’est à croire que sur le terrain le suisse est plus préoccupé par ses conquêtes que par prendre des initiatives avec le cuir. Malgré ce manque désespérant d’impact dans le jeu Dzemaili s’en sort honorablement du point de vue statistique.

JORGINHO (19 m, 1 b, 1 p.d)

7

L’élégance incarnée, un touché de balle soyeux, une vision de jeu supérieure à la moyenne et une technique parfaite. Jorgi a toute la palette nécessaire pour faire une grande carrière comme il l’a très vite démontré lors de ses six premiers mois napolitains, il lui reste encore à prendre du coffre physiquement et à éviter les petites fautes inutiles.

JOSIP RADOSEVIC (9 m)

Non-noté

Très peu utilisé, il serait temps pour le jeune croate de partir en prêt montrer ce qu’il vaut réellement, un profil intéressant.

DAVIDE BARITI (1 m)

Non-noté

Une moustache improbable et une seule entrée pour un ancien jeune prometteur.

MAREK HAMSIK (41 m, 7 b, 6 p.d)

6

La saison la plus compliqué sous le maillot azzuro pour Marekiaro. Après un début en fanfare le slovaque a eu bien du mal à retrouver son niveau, c’était sans compter sur une vilaine blessure qui l’éloigne des terrains de nombreuses semaines. A son retour Marek ne réussit toujours pas a redevenir étincelant comme la saison passée, dans une position de trequartista, il semble moins à l’aise que lorsqu’il joue plus reculé avec le jeu face à lui. Pour résoudre ce problème, Don Rafé pense à changer l’organisation de son milieu afin de repositionner plus bas l’idole du Napoli. Il finit la saison en soulevant la Coupe d’Italie, une juste récompense pour un joueur et un homme de grande classe.

DRIES MERTENS (47 m, 13 b, 8 p.d)

8

Le feu-follet, le dynamiteur, le joker, ce diable de Mertens a mis la zizanie dans plus d’une défense cette saison, et quelle saison pour l’ancien d’Eindhoven ! Décisif a chaque apparition, le belge a déjà conquis tous les tifosi azzurri, au début difficile de le distinguer du petit Insigne tant les joueurs se ressemblent dans leur jeu et morphologiquement. Dries est cependant moins altruiste que le napolitain et a parfois tendance à pécher dans l’individualisme.

JOSE CALLEJON (52 m , 20 b, 8 p.d)

8,5

Callejon est un joueur qui fait tout dans l’esthétisme, des chaussettes remontées jusqu’aux cuisses aux cheveux gominés, l’ailier andalou a le soucis de l’élégance. S’il n’était pas la recrue estivale la plus attendue, il aura été celle qui a le plus impressionné, des buts en rafale, des passes décisives en veux tu en voilà. Callejon a réalisé une saison quasi-parfaite et quasi-complète puisqu’indéboulonnable sur son côté droit où il a joué la quasi-totalité des rencontres. Pas avare en efforts l’espagnol parait indispensable au dispositif de Benitez. Malheureusement pour lui il rate le Brésil à cause d’une concurrence démentielle à son poste.

LORENZO INSIGNE (51 m, 9 b, 7 p.d)

7

Des débuts très compliqués voire décevants, Lorenzo commençait à douter, très peu en réussite face au but il s’entête à trop vouloir bien faire. Sur les nerfs il sort même une fois sous quelques sifflets du San Paolo lui le chouchou de toute une ville ! Mais Insigne se ressaisit très vite et retrouve le chemin du but, il redevient étincelant dans le jeu et s’offre même le luxe de devenir le héros de la finale de Coupe d’Italie en inscrivant un doublé. Au final les progrès sont énormes entre le début et la fin de championnat, une saison où le petit napolitain aura énormément appris et grandi auprès de maître Benitez.

GORAN PANDEV (41 m, 8 b, 5 p.d)

6,5

L’ogre Goran malgré ses trois caravanes au derrière et un physique improbable a bien du mérite, il réalise somme toute une année satisfaisante, il arrive encore à surprendre en restant décisif. Capable du pire comme du meilleur, toujours aussi irritant à se jeter par terre au moindre contact, il reste néanmoins détenteur de la Coupe d’Italie encore une fois comme depuis 2009, hormis l’an passé.

DUVAN ZAPATA (22 m, 7 b, 2 p.d)

6,5

Un physique de déménageur, une dégaine de tueur à gage et un jeu atypique. Duvan est longtemps resté un mystère, très peu voire pas du tout utilisé par Benitez, au début il grappille peu à peu du temps de jeu. Il en profite notamment pour se distinguer en Champions League en décrochant une lucarne magnifique. Cantonné à un rôle de vice Higuain c’est surtout en fin de saison que le colombien va démontrer toutes ses qualités. Avec son physique hors-normes il pèse énormément sur les défenses adverses et se montre adroit face au but, un potentiel qu’il faudra mieux exploiter.

GONZALO HIGUAIN (46 m, 24 b, 11 p.d)

8

Segna con il numero nove, Gonzalooo ? Higuaiiiin” le speaker du Napoli s’en donne à cœur joie, le goleador argentin a conquis tout Napoli et a réussi l’exploit de faire oublier Cavani. Une saison réussie pour une première, quelque peu saccadée par de petites blessures cela n’a pas empêché pour autant Pipita de marquer dans tous les grands rendez-vous. Une science du placement et des appels de balles incroyable, mais on ne présente plus Higuain. Une affection déjà marquée avec le Napoli, en attestent ses larmes au soir de l’élimination en Champions League, l’aventure ne fait que commencer.

Ils sont partis au mercato

PABLO ARMERO (18 m)

4

Le danseur fou s’en est allé dandiner son gros popotin dans les boites de nuit londoniennes au mois de Janvier, indésirable Armero n’a jamais réussi à prouver réellement qu’il avait le niveau pour ce Napoli là.
PAOLO CANNAVARO (4 m)

Non-noté

Le capitaine Paolo a très vite compris qu’il n’était plus désiré et c’est tristement qu’il s’en est allé au mercato hivernal, un prêt avec option d’achat à Sassuolo. Quoiqu’il en soit pour l’avenir Cannavaro restera éternel dans le coeur des tifosi.

BRUNO UVINI

Non-noté

Il remplace Mesto après sa grave blessure puis part en prêt dans son pays natal au Santos. Un homme sympathique mais un football mystérieux.

L’entraineur

RAFAEL BENITEZ

8,5

Le chef d’orchestre ! Il a tout géré, tout calculé et tout prévu parfaitement, un sans-faute pour le maître tacticien. S’il reste encore des sceptiques à son égard, regardez une fois de plus son palmarès et ajoutez-y une ligne supplémentaire avec la Coupe d’Italie remportée cette année. Un entraîneur humble souriant et passionné qui a de suite imposé sa patte, le jeu alors combatif du Napoli s’est transformé en une incroyable machine à marquer des buts. Encore quelque peu friable défensivement mais là aussi Don Rafé comme il est appelé, a largement rectifié la mire. Avec toutes les arrivées du mercato, peu de mister auraient su mélanger le tout avec une telle perfection. Adepte du turn-over, Benitez a donné sa chance à tous, protecteur il a fait progresser beaucoup de joueurs, on pense notamment à Insigne. Son 4-2-3-1 séduisant a fonctionné, s’il n’a cessé de répéter tout le long de l’année que l’équipe n’était qu’à 75% de ses capacités, il lui reste certainement encore à infliger une âme de championne à ce groupe qui, à son image, manque un peu de hargne et de fougue.

La saison prochaine

L’ossature de l’équipe ne devrait pas être modifiée outre mesure, seulement quelques retouches devraient être apportées afin de renforcer un peu plus l’équipe notamment défensivement. L’objectif numéro un sera bien évidement le scudetto en espérant que la Roma et la Juventus ne fassent pas une seconde fois le championnat de leurs vies mais aussi de passer les poules de Champions League si le tirage veut bien accorder un sort un peu plus clément cette fois-ci. Pour cela le Napoli peut s’appuyer sur une grosse enveloppe mercato grâce à ses comptes merveilleusement bien gérés, il faudra également s’imprégner d’une véritable âme de tueur afin que les accidents contre les petites équipes ne se reproduisent plus. Benitez connait le chemin de la victoire et sait bien qu’une Coupe d’Italie ne suffira plus à contenter les tifosi. Une montée en puissance supplémentaire est attendue afin d’être reconnu comme un top club européen et pour cela il faudra d’abord passer par le sacre national tant attendu par tout un peuple. L’avenir est au beau fixe au pied du Vésuve mais il n’y aura plus d’excuses valables en cas d’échec.

Théo Baldi

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