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Bilan de la saison 2013-2014 : Fiorentina - Calciomio.fr

Bilan de la saison 2013-2014 : Fiorentina

27 mai 2014 à 10h35         Joachim Houbib
Bilan de la saison 2013-2014 : Fiorentina

Bilan de la saison 2013-2014 : Fiorentina

Fiorentina Fiorentina 

Après un exercice 2012-13 très réussi, la Fiorentina a poursuivi son renouveau avec une nouvelle saison de qualité. Désireuse d’accrocher la Ligue des Champions et renforcée par l’arrivée de recrues de poids, l’équipe de Vincenzo Montella s’est encore appliquée à associer aux résultats un jeu offensif et plaisant. Finalement, au terme d’une année riche en émotions, les Florentins sont passés tout près de leurs objectifs avec une 4ème place et une finale de Coupe d’Italie. De quoi nourrir quelques regrets.

Et pourtant Dieu sait que cette saison a pu susciter les espérances les plus folles du côté de Florence. Après les belles promesses de 2013, les dirigeants Viola ont vu les choses en grand pour le mercato estival. Pour remplacer Stevan Jovetic parti découvrir les instituts médicaux de Premier League, Daniele Pradè parvient en effet attirer en Toscane un certain Mario Gomez, l’attaquant international allemand qui venait de tout rafler avec le Bayern Munich. Avec un effectif talentueux complété par des recrues d’expériences (Ambrosini, Joaquin), la première moitié de saison est de qualité. La Viola survole son groupe d’Europa League pour se qualifier brillamment en phase finale, tout en restant à la lutte pour la troisième place avec le Napoli en Serie A. Les Florentins se permettent même le luxe de battre le rival juventino au terme d’un match marqué par une remontée mémorable et un Giuseppe Rossi incandescent. Finalement, seules les graves blessures de Mario Gomez dès la troisième journée puis de Pepito Rossi début janvier viennent refroidir l’enthousiasme qui règne sur les bords de l’Arno.

Car l’absence du duo d’attaque se révèle problématique pour Vincenzo Montella qui est contraint de revoir ses plans. Malgré les arrivées de Matri, d’Anderson et de Diakité ainsi que les fulgurances de Juan Cuadrado, la Fiorentina a plus de mal de se montrer dangereuse et ne parvient pas non plus à régler les errances du secteur défensif. Si l’on ajoute à cela l’accumulation de la fatigue ainsi qu’un effectif touché très régulièrement par les blessures, la Viola connait une grosse baisse de régime à l’hiver. Des performances irrégulières qui éloignent peu à peu les Florentins de la Ligue des Champions et qui pousse les dirigeants à revoir les objectifs du début de saison. Ça tombe bien, les opportunités de ramener un trophée à Florence s’offrent à la Viola douze ans après son dernier titre, avec une qualification en huitième de finale de Ligue Europa, et une finale de la Coupe d’Italie. Mais là encore les hommes de Vincenzo Montella échouent de peu au terme de deux confrontations très disputées. Au final, La déception et les regrets viennent nuancer une saison globalement satisfaisante durant laquelle la Viola a assuré le spectacle avec 92 buts inscrits, et de belles retrouvailles avec l’Europe. Un bilan honorable qui nous laisse néanmoins sur notre faim.

La saison de la Fiorentina

fiorentina-graph

- 4ème de Serie A et qualifié pour la phase de groupe de l’Europa League

fiorentina-graph2

- Éliminé en finale de la Coupe d’Italie par le Napoli

- Éliminé en huitième de finale de l’Europa League par la Juventus

- 55 matches, 29 victoires, 11 nuls, 15 défaites, 92 buts marqués, 59 buts encaissés

L’équipe-type

Meilleur buteur : Giuseppe Rossi 17
Meilleur passeur : Borja Valero 11
Joueur le plus utilisé : Neto 4410 minutes de jeu
Joueur le + de fois entré en jeu : Matos 23
Joueur le + de fois remplacé : Joaquin 17
Joueur le plus averti : Rodriguez 15
Joueur le plus expulsé : Pizarro 2
Joueur le plus âgé : Ambrosini 36
Joueur le plus jeune : Capezzi 18

Le man to man

* statistiques toutes compétitions confondues sauf la Coupe d’Italie pour les passes décisives
* le barème des notes est italien

NETO (49 matchs, 51 buts encaissés)

7

Confirmé comme gardien titulaire après le départ d’Emiliano Viviano, personne ne donnait cher du jeune brésilien après un début de saison extrêmement compliqué. Très critiqué, un départ était même évoqué à l’hiver mais Vincenzo Montella a continué à lui accorder sa confiance. Résultat ? Une progression assez incroyable qui a permis à Neto de réaliser une deuxième partie de saison de grande qualité. A confirmer l’an prochain.

ANTONIO ROSATI (4 m. 7 b.e)

6

Arrivé cet hiver pour remplacer numériquement Gustavo Munua. Le temps d’en prendre 4 face à Sassuolo et de devenir le bourreau d’Alessio Cerci.

CRISTIANO LUPATELLI (0 m.)

Non noté

Homme de vestiaire, le vétéran italien pourrait raccrocher les crampons à moins qu’un nouveau challenge ne lui soit proposé.

GONZALO RODRIGUEZ (45 m, 7 b, 3 p.d)

7

Même si la défense de la Viola est encore largement perfectible, elle peut compter sur son patron en la personne de Gonzalo Rodriguez. Leader dans l’âme, sa qualité de relance et son sens de l’anticipation en font un des hommes de base de Vincenzo Montella. Dommage que certaines erreurs parfois lourdes de conséquence viennent gâcher quelque peu le tableau d’une saison globalement très satisfaisante.

FACUNDO RONCAGLIA (24 m)

5.5

L’état de grâce est terminé pour Don Facundo. De la hargne et de l’engagement, toujours, mais surtout des lacunes dans le placement et dans sa lecture du jeu qui associées à une pléiade de fautes inutiles, ont été préjudiciables à la Viola. Son avenir sur les bords de l’Arno est en suspens.

STEFAN SAVIC (38 m)

7

Il s’était imposé comme titulaire indiscutable l’an passé dans la charnière aux côtés de Gonzalo Rodriguez, Savic a confirmé toutes les qualités que l’on avait entrevues. Efficace à défaut d’être élégant avec sa dégaine presque mécanique et son allure de vieux briscard, le Monténégrin est toujours aussi solide et est à créditer de progrès appréciables dans sa qualité de relance. Du très très bon.

NENAD TOMOVIC (34 m, 1 p.d)

6.5

Saison plutôt contrastée pour Nenad Tomovic. Aligné le plus souvent au poste de latéral droit en dépit d’un profil de défenseur central, il a alterné des performances très solides des deux côtés du terrain et d’autres où il a été complètement dépassé par son vis-à-vis. Sa polyvalence et son implication en font tout de même un élément important dans l’effectif florentin.

MARVIN COMPPER (18 m, 1 b)

5

Alors qu’il pouvait prétendre à une place de titulaire après une excellente fin d’année 2013, l’Allemand s’est totalement écroulé cette saison. Approximations dans la relance, mauvais placements, et séries de boulettes ont finit par le cantonner au banc de touche. Il ne devrait pas être conservé.

AHMED HEGAZY (1 m)

Non noté

Les galères continuent pour l’Egyptien victime d’une deuxième rupture des ligaments croisés consécutive et qui a donc vécu une nouvelle saison blanche. On espère que le vent va enfin tourner pour le Faraone.

MODIBO DIAKITE (11 m)

5.5

Arrivé cet hiver de Sunderland pour apporter sa puissance, l’ancien laziale a connu des débuts très compliqués avant de se reprendre peu à peu. Son rachat cet été est toujours incertain.

MANUEL PASQUAL (33 m, 1 b, 4 p.d)

6.5

Moins en vu que l’an passée, Captain Pasqual a vécu une saison émaillée par quelques pépins physiques qui ont conditionné ses performances. Pas aidé par le manque de présence dans la surface, son apport offensif et ses centres n’ont pas eu le même impact que la saison dernière. Néanmoins, il a toujours montré une implication et un attachement au maillot remarquable, et attaquera l’an prochain sa dixième saison en Viola.

JUAN MANUEL VARGAS (31 m, 6 b)

6.5

Qui aurait pu croire à une telle renaissance ? Alors qu’on le disait fini après des mois passés entre l’infirmerie et les bars péruviens, El Loco s’est enfin décidé à rejouer au foot, et bien lui en a pris. Malgré une condition physique pas toujours optimale, il est apparu comme une alternative fiable sur le flanc gauche, dans un registre plus sobre et moins explosif, mais toujours prêt à faire admirer sa superbe frappe de balle. Son but en finale de Coupe d’Italie aura permis au peuple Viola d’espérer longtemps, en vain.

MASSIMO AMBROSINI (29 m, 1 b, 2 p.d)

6.5

Libéré par le Milan AC en juin dernier, Massimo Ambrosini a trouvé à Florence l’endroit idéal pour continuer sa brillante carrière. Même si son corps et le poids des années l’ont empêché de s’exprimer pleinement, il s’est distingué par son expérience, son sens du placement et sa présence physique à chaque fois que Montella a fait appel à lui. Un modèle de professionnalisme qui quittera la Toscane l’an prochain. Ciao campione

MARKO BAKIC (12 m)

5.5

Jeune espoir monténégrin, il aura fait quelques apparitions sans pour autant marquer les esprits.

BORJA VALERO (44 m, 7 b, 11 p.d)

8.5

Il avait éclaboussé la Serie A de sa classe la saison dernière, le Madrilène a récidivé cette année. Un touché de balle soyeux, une vision du jeu exceptionnelle et une aura qui rappelle les plus grands artistes qu’a connu Florence. Ajoutez à cela un apport offensif conséquent et une attitude de leader au sein du groupe. Borja, c’est le calcio qu’on aime, tout simplement.

LEONARDO CAPEZZI (1 m)

Non-noté

Une petite apparition en Europa League pour le capitaine de la Primavera Viola à qui l’on promet un bel avenir. Il devrait selon toute vraisemblance être prêté en Serie B pour faire ses armes.

DAVID PIZARRO (38 m, 1 b, 3 p.d)

7.5

Après un début de saison délicat partagé entre prises de risques démesurées, mauvais choix et surtout une nervosité assez inhabituelle, le maestro Chilien s’est repris, et de fort belle manière. Véritable métronome de son équipe, il est le garant de l’organisation du jeu florentin. Un Pek en forme et c’est toute la Fiorentina qui se montre plus cohérente et entreprenante. Tout bonnement essentiel.

ALBERTO AQUILANI (41 m, 7 b, 2 p.d)

7

Encore une saison solide pour Il Principino qui a confirmé son statut de titulaire régulier au sein du milieu de terrain Viola. Son jeu sobre, sa qualité technique et sa polyvalence ont pleinement donné satisfaction à Vincenzo Montella qui apprécie également son travail défensif.

JUAN CUADRADO (41 m, 14 b, 8 p.d)

8.5

Peut être la plus grande satisfaction de la saison. On l’avait quitté virevoltant mais brouillon, le Colombien est revenu plus complet que jamais. Capable de jouer ailier, latéral, attaquant de pointe, toujours avec des qualités techniques et athlétiques exceptionnelles. Esthète parmi les esthètes et adeptes des dribbles chaloupés et des gestes spectaculaires, il a porté le secteur offensif de la Viola en l’absence de Gomez et Rossi. Le F.C Barcelone en aurait fait sa priorité et il sera alors bien difficile pour les dirigeants Viola de le conserver.

MATI FERNANDEZ (35 m, 3 b, 4 p.d)

7

Alors que beaucoup d’observateurs se demandaient s’il allait un jour justifier son statut de grand espoir, Mati Fernandez est sorti de son mutisme et a enfin fait état de son talent. Des performances très positives et une belle qualité technique l’ont peu à peu élevé dans la hiérarchie des milieux de terrains. Dommage qu’une vilaine blessure à la cheville ait tronqué sa fin de saison.

ANDERSON (8 m)

5.5

Venu renforcer le milieu de terrain viola cet hiver avec son profil plus physique et percutant, le jeune talent de Manchester United a déçu. A court de rythme et en manque de repère, il n’a jamais réussi à s’adapter à la Serie A et constituer une alternative pour Montella. Un prêt infructueux qui ne devrait pas pousser les dirigeants florentins à le conserver.

RAFAL WOLSKI (15 m, 1 b)

6

Souvent encensé par Vincenzo Montella et le staff florentin pour sa qualité technique, le jeune espoir polonais a eu droit à quelques apparitions en tant que titulaire laissant ainsi entrevoir de belles choses. Élégant balle au pied, sa marge de progression est encore importante, notamment dans la justesse de ses choix de jeu. A seulement 21 ans, l’avenir est devant lui.

JOSIP ILICIC (30 m, 6 b, 2 p.d)

6

Capable de sortir de son chapeau des coups de génie incroyables mais aussi de disparaître complètement au cours d’un match, le Slovène est toujours aussi déconcertant. Une irrégularité chronique qui en fait finalement une des déceptions de la saison des Florentins.

JOAQUIN (35 m, 5 b, 3 p.d)

7

S’il n’est plus le joueur virevoltant de ses belles années au Betis et à Valence, Joaquin n’en reste pas moins une valeur sûre. Après une petite période d’adaptation, l’Andalou a su montrer qu’il avait encore de beaux restes. Toujours prompt à déborder dans son couloir droit, il aura ajouté à sa palette une justesse tactique et un travail défensif toujours irréprochable. Des buts importants face à la Juventus et au Napoli ont fini de le faire adopter aux yeux des tifosi florentins.

RYDER MATOS (34 m, 3 b)

6

De la volonté, de la générosité, de l’engagement. Le jeune Matos a su saisir la chance qui lui a été offerte au début de saison avec de belles apparitions notamment en Europa League. Pas toujours lucide dans le dernier geste et souvent brouillon techniquement, il doit encore travailler pour prétendre à un rôle plus important au sein de l’attaque florentine.

ANTE REBIC (5 m, 2 b)

Non-noté

Annoncé comme un futur grand talent, le jeune Croate n’a malheureusement jamais eu l’occasion de s’exprimer, la faute à des blessures récurrentes.

GIUSEPPE ROSSI (24 m, 17 b, 4 p.d)

8.5

Après presque deux ans sans jouer, la grande question était de savoir si Pepito Rossi était capable de redevenir performant au plus haut niveau. La réponse, l’attaquant florentin n’a pas mis longtemps à la donner, avec la manière s’il vous plait. 17 buts en seulement 24 matchs, un triplé retentissant contre la Juventus. Giuseppe Rossi a comblé tous les espoirs que la Viola avait placé en lui et qui sait d’ailleurs où il aurait pu s’arrêter sans sa blessure au genou contractée en Janvier. Une sacré performances à mettre en relation avec des qualités mentales qui forcent l’admiration. Bentornato Beppe

MARIO GOMEZ (15 m, 4 b, 3 p.d)

6

Il apparaît bien difficile de donner une note qui puisse refléter la saison de Mario Gomez. Des débuts prometteurs, un but important au Juventus Stadium, mais surtout deux grosses blessures aux genoux pour plus de sept mois d’indisponibilité. Une saison cauchemardesque qui sonne comme un rendez-vous manqué, source de bien des regrets pour les tifosi Viola.

ALESSANDRO MATRI (20 m, 5 b, 2 p.d)

5.5

Arrivé de Milan cet hiver pour palier aux absences de Giuseppe Rossi et de Mario Gomez, l’attaquant lombard n’aura pas su répondre aux attentes placées en lui malgré un départ en trombe et un bilan somme toute correct. Trop souvent maladroit et pas assez décisif, son prêt ne sera pas renouvelé et il retournera en Lombardie cet été.

Ils sont partis au mercato

GUSTAVO MUNUA (2 m, 1 b.e)

Non noté

Quelques apparitions en Ligue Europa pour le vétéran uruguayen qui est finalement rentré au pays cet hiver pour s’offrir un dernier challenge.

MARCOS ALONSO (8 m)

5.5

Barré par Pasqual et Vargas malgré quelques prestations encourageantes, il est reparti en prêt en Angleterre où il a participé activement au maintien de Sunderland en Premier League.

MATIAS VECINO (7 m, 1 p.d)

6

Malgré un profil intéressant et des qualités indéniables, le jeune Uruguayen n’a pas réussi à se faire une place au milieu des Pizarro et autres Borja Valero. Parti à Cagliari cet hiver, il a semblé plutôt à son avantage se permettant même d’inscrire quelques buts. Le club sarde pourrait renouveler son prêt.

RUBEN OLIVERA (1 m)

Non-noté

Mis à la marge du groupe en début de saison, la Fiorentina ne comptait plus sur l’Uruguayen qui est parti relancer sa carrière de boucher du côté de Brescia en Serie B.

OLEKSANDR IAKOVENKO (5 m, 1 p.d)

4

L’énigme du recrutement estival a confirmé son statut de bidone en puissance par des performances assez insignifiantes. Parti à Malaga cet hiver pour former un duo de choc avec Mounir El Hamdaoui. La bonne blague.

ADEM LJAJIC (1 m)

Non-noté

Une petite apparition et surtout un bras de fer avec les dirigeants florentins pour le jeune Serbe qui a finalement rejoint la Roma.

L’entraineur

VINCENZO MONTELLA

7.5

Pour sa troisième saison sur un banc de Serie A, la deuxième sur les bords de l’Arno, l’Aeroplanino a confirmé son statut d’entraîneur de grand talent. Adepte du beau jeu, il a continué cette année à bâtir une Fiorentina à son image, joueuse, classe et élégante. Formée de joueurs tous très fins techniquement, son équipe a réussi comme l’an passé à enthousiasmer un public revenu nombreux à l’Artemio Franchi, avant tout grâce à un collectif bien huilé et une mentalité résolument offensive. Et pourtant, les nombreuses blessures qui ont émaillé la saison de la Viola ne lui ont pas facilité la tâche. Privé de ses deux principales armes offensives une grande partie de la saison, le technicien florentin a su s’adapter en jonglant entre 4-3-3, 4-3-2-1, pour finalement se fixer en fin de saison sur un 4-3-1-2, toujours avec la même volonté : maîtriser la possession et envoyer du jeu. Mais au delà de l’aspect purement technique, la réussite de Vincenzo Montella réside également dans la gestion de son groupe. Déterminant dans l’évolution de certains joueurs, on peut ainsi lui attribuer en grande partie la renaissance de Juan Manuel Vargas, la progression impressionnante de Neto ou encore l’explosion de Juan Cuadrado. S’il doit encore remédier à la perméabilité de son secteur défensif, le Napolitain a déjà accompli de très belles choses à Florence et nul doute qu’il aura à cœur d’emmener la Viola encore plus haut l’an prochain.

La saison prochaine

Si cet exercice 2013-14 peut laisser quelques regrets aux tifosi de la Fiorentina, il constitue néanmoins une base de travail intéressante pour la suite. Pour franchir un cap supplémentaire, il s’agira pour Vincenzo Montella de trouver un meilleur équilibre défensif, et pour le staff technique d’adapter la préparation estivale pour mieux gérer un calendrier chargé et ainsi éviter l’hécatombe de blessures connue cette année. Côté mercato, les principaux cadres devraient prolonger sous peu et le duo Pradè-Macia est déjà au travail pour ramener des joueurs de qualité pour étoffer un effectif déjà complet. Seul le cas de Juan Cuadrado apparaît plus compliqué à gérer. Sa vente pourrait servir à financer d’éventuelles arrivées mais serait une perte difficilement remplaçable tant le funambule sud-américain est apparu précieux. Sans compter la copropriété à régler avec l’Udinese. Bref, avec ou sans leur artiste, les Florentins devront encore progresser dans la continuité du projet mis en place depuis deux ans pour retrouver la Ligue des Champions et pourquoi pas se mêler à terme dans la lutte pour le Scudetto. Au vu du chemin parcouru en deux ans, nul doute que la Viola est sur la bonne voie.

Joachim Houbib

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