A mi-saison Parma est classé 20ème et qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Italie.

Ce qui a fonctionné

- La vente du club. Seul point positif d’une année 2014 à oublier pour Parma, cette vente relève même d’un petit miracle au vu de la dette et du classement du club. Les tifosi gialloblu, qui avaient été pris en otage par l’abandon de Ghirardi et qui voyaient le spectre d’une faillite se dessiner, sont aujourd’hui sous le contrôle d’une société russo-chypriote et rêvent désormais d’un avenir meilleur.

Ce qui n’a pas fonctionné

- Ghirardi. Sa réaction au lendemain du retrait de la qualification était compréhensible. Mais aujourd’hui, elle parait un poil disproportionnée. Par sa seule volonté, le club n’a pu renforcer son effectif, s’est retrouvé dans une situation financière délicate et s’est vu (et va encore se voir) attribuer un retrait de points au classement. Le fantôme de la Parmalat rôde.

- Les blessures mentales et physiques. Les joueurs ont également subi le contrecoup de cette disqualification européenne. Un contrecoup mental tout d’abord, avec des joueurs cadres de l’équipe la saison dernière (Mirante, Lucarelli,…) qui ont affiché un niveau loin de leur standard de l’an dernier. A la méforme des ces joueurs est venu s’ajouter une infirmerie pleine à craquer : Paletta, Bibiany, Cassani, Coda, Ghezzal, Jorquera.

- Une défense perméable. Si Parma se retrouve aujourd’hui bon dernier de Serie A, il peut -sur le plan sportif- s’en prendre à sa défense. Car avec 36 buts encaissés, Parma fait office de bonnet d’âne en la matière au pays et en Europe. Pas facile dans ces conditions d’obtenir des points, même si le chiffre a, il est vrai, été gonflé par la fameuse débâcle du Juventus Stadium (7-0) et le match fou face au Milan (5-4). Reste qu’avec 24 buts encaissés sur les 14 autres journées, l’équipe tourne pratiquement à deux (1,7 pour être précis) buts encaissés par match.

Le joueur à retenir

Cassano. Dans une équipe à la traine et sans réels coups d’éclat, il est le seul à tirer son épingle du jeu. Il met même son mauvais caractère de côté pour aider au mieux les Parmesans. Pas sûr néanmoins que Fantantonio, meilleur buteur du club actuellement, fasse de vieux os en Émilie-Romagne.

Le joueur à oublier

Mirante. Oubliées les performances de haute volée et les séries d’invincibilité de la saison dernière. Aujourd’hui, le gardien italien est méconnaissable avec son bilan catastrophique (2 clean sheet et 30 buts encaissés en 13 rencontres). Il est l’homme pointé du doigt et dont on attend plus pour solidifier une défense à la dérive.