A mi-saison Palermo est classé dixième et est éliminé de la coupe d’Italie

Ce qui a fonctionné

- La conservation de la dynamique de la saison précédente : Si Palermo fonctionne bien c’est avant tout parce qu’il a su pérenniser en Serie A la machine à gagner qu’il était en Serie B. Dans le 11 type qui s’est dégagé, 9 joueurs étaient titulaires la saison dernière, avec ce que cela implique d’automatismes, d’état d’esprit et de confiance.

- Une équipe de caractère et joueuse : Ceux qui connaissent mal Iachini, c’est-à-dire presque tout le monde, ont été étonnés du jeu proposé par les rosanero. Palermo, à part contre Empoli et la Juventus, où il est passé à côté, a toujours essayé de faire du jeu et d’être plus agressif que l’adversaire. L’impression dégagée est celle d’une équipe plaisante à voir évoluer, concernée, et tenace dans les duels.

- Un certain nombre de réussites individuelles : Si Palermo fonctionne bien, c’est aussi parce que pratiquement tous les joueurs sont au-dessus du niveau auquel on les attendait individuellement. Les vieux briscards sont au rendez-vous (Sorrentino, Barreto, Rigoni et un Maresca ressuscité), tout comme les jeunes qui avaient jusque-là peu ou pas joué en Serie A (Dybala, Vazquez, Lazaar, Gonzalez et Belotti notamment).

Ce qui n’a pas fonctionné

- Une mauvaise gestion des avantages au score : Palermo ouvre très souvent le score mais n’en profite pas suffisamment. L’équipe de Iachini a déjà perdu 13 points cette saison en se faisant rejoindre au score. Les rosanero ont du mal à gérer un avantage ; parfois parce qu’ils reculent et déjouent mais surtout à cause d’une maladresse devant les buts une fois le match débloqué. Si Palermo parvient à régler ce problème, il marquera bien plus de points.

- Quelques naufrages défensifs : La défense est le secteur le plus difficile à juger côté Palermo. Les rentrées des blessés Munoz et Gonzalez, à partir de la 7ème journée, ont apporté une indéniable solidité à l’arrière-garde palermitaine. Mais en 16 rencontres, Palermo a sombré 4 fois en encaissant au moins 3 buts (Napoli, Lazio, Empoli et Atalanta). La défense est le point sur lequel Iachini a le plus de travail, surtout avec un Munoz en fin de contrat en juin qui donne déjà des signes de relâchement.

Le joueur à retenir

Dybala. C’est le joueur qui a explosé. Il marque beaucoup plus que lors de ses deux premières saisons siciliennes mais participe également de plus en plus au jeu et fournit des passes décisives. Son nom est déjà au cœur des rumeurs de mercato, surtout pour juin prochain.

Le joueur à oublier

Andelkovic. Il n’est pas catastrophique mais fait perdre un certain nombre de points. Les erreurs décisives en défense viennent toujours de lui. A sa décharge, son passé est essentiellement en Slovénie et en Serie B, on ne peut pas non plus en attendre des miracles.