A mi-saison, Napoli est classé 4ème et qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Italie et les seizièmes de finale de l’Europa League.

Ce qui a fonctionné :

- Les prestations face aux gros. Le Napoli a affronté la Roma et la Juventus, deux adversaires supposés supérieurs. Seulement voilà, sur un match les hommes de Benitez peuvent déjouer tous les pronostics, et montrer un visage plus que séduisant. Les deux meilleurs clubs italiens du moment ont tout les deux chuté, la Roma en Serie A et la Juventus lors de la finale de la Supercoupe d’Italie. Une hargne dans le jeu qui fait plaisir aux tifosi napolitains.

- Les recrues  Malgré un mercato plus que critiqué, il faut dire que les nouveaux joueurs ont fait directement du bien au club. Mis à part Michu, blessé et Andujar remplaçant logique de Rafael, tous se sont bien adaptés. Koulibaly est devenu le patron de la défense dès son arrivée, tandis que David Lopez s’impose de plus en plus au milieu de terrain. De Guzman lui, de par sa polyvalence, est très apprécié par Benitez. Et il le lui rend bien, avec 6 buts inscrits toutes compétitions confondues.

Ce qui n’a pas fonctionné :

- La défense. 20 buts encaissés en championnat, c’est le terrible résultat d’une défense à la rue depuis le début de la Serie A. Si l’achat de Koulibaly semblait régler en partie les problèmes défensifs du club, il est difficile pour le jeune français de faire le travail pour deux. Car Albiol connaît une très mauvaise période en ce moment, et Henrique est satisfaisant en tant que remplaçant. Et ne parlons pas de Britos. Un problème de taille pour un club avec de grandes ambitions, surtout quand on voit qu’il a la pire défense du top 8 italien, et que même le Chievo a encaissé moins de buts cette saison…

- Les matches face aux “petits”. Problème de mentalité ou blocage psychologique, le Napoli enchaîne les contres-performances face aux adversaires normalement inférieurs. Défaite face au Chievo, égalité face à Palermo, Empoli ou encore Cagliari, les hommes de Benitez n’y arrivent pas. Mais outre le résultat, c’est l’état d’esprit affiché qui fâche. Ce manque incroyable d’envie, de grinta est le symbole même de l’absence d’un patron dans le vestiaire et sur le terrain.

- Le San Paolo. La forteresse napolitaine n’est plus. Autrefois véritable champ de bataille, avec la foule comme motivation numéro 1, cette saison le San Paolo semble en avoir ras le bol. Car quand on rêve de scudetto et que l’on s’en donne pas les moyens, forcément cela fâche. Et les tifosi napolitains expriment leur mécontentement en désertant le stade. Un message personnel pour Aurelio De Laurentiis, qui va certainement sortir le porte feuille dès ce mercato.

Le joueur à retenir

Koulibaly. Arrivé sur la pointe des pieds au début de l’été, le défenseur central s’est immédiatement imposé en tant que titulaire dans l’équipe de Benitez. A 23 ans, il est le leader de la défense napolitaine. Le Français a séduit son monde de part ses qualités. De plus il montre de belles choses à la relance, un véritable plus quand on sait que l’entraîneur espagnol raffole de ça. S’il est quelque peu naïf sur certains duels, nul doute que sa progression au Napoli ne fait que commencer.

Le joueur à oublier

Michu. Alors qu’il débarque en prêt avec comme objectif de se faire acheter en fin de saison, l’attaquant espagnol est bien loin de son but à l’heure actuelle. Alors oui il est blessé depuis quelques semaines, mais sur le peu que l’on a vu de lui en début de saison, difficile d’imaginer un avenir sous le maillot napolitain. Vu son utilité, on parle même d’un rapatriement dès ce mercato. Son seul fait marquant avec le Napoli est d’avoir réussi à ne pas marquer un but facile au tour préliminaire de la Ligue des Champions face à l’Athletic Bilbao. Merci Michu.