A mi-saison, la Lazio est classée 3^ème de Serie A et est qualifiée pour les huitièmes de finale de Coupe d’Italie.

Ce qui a fonctionné :

La complémentarité au milieu de terrain : Si la Lazio rencontre des problèmes en défense de même qu’en attaque, elle peut cependant se targuer d’avoir du beau monde au milieu dont le leader technique est assurément son regista, l’argentin Lucas Biglia. Véritable plaque tournante de son équipe, l’ancien joueur d’Anderlecht a grandement contribué à l’intégration réussie de Parolo au centre du terrain. Ajoutez à cela un Mauri en forme resplendissante, un infatigable Lulic et un Onazi au gros volume de jeu et vous avez sans aucun doute l’un des milieux de terrain les plus complets du championnat.

Solide à domicile : Mis à part le hold up réussi par l’Udinese en septembre et la nette et indiscutable victoire de la Juve, les biancocelesti n’ont pas laissé de points à leurs adversaires au stade olympique. Mieux, la Lazio a souvent produit de bonnes performances devant son public et marqué 18 buts en sept matches. Certes, on est bien loin des statistiques du scudetto 2000, mais cette tendance positive est très encourageante au regard des dernières saisons.

Ce qui n’a pas marché :

La défense : Trop rapidement orpheline de Santiago Gentiletti, victime d’une rupture des ligaments croisés au genou lors de la 3^ème journée, la défense constitue le point noir à améliorer. N’ayant pas démérité, Cana n’a pour autant pas donné toutes les garanties nécessaires à un poste qui, rappelons le, n’est pas le sien au départ, alors que Ciani n’a toujours pas réussi à s’imposer. Sur les côtés, l’envie et la bonne volonté de Basta, Braafhied et surtout De Vrij auront donné un peu de fraicheur à une défense qui manque cruellement de leader.

Le joueur à retenir : Lucas Biglia

Après une première saison somme toute satisfaisante, Lucas Biglia a pris une tout autre dimension cette saison en devenant le véritable maitre à jouer de la Lazio. Ratissant un nombre incalculable de ballons au milieu, il fait également bénéficier son équipe d’une vista et d’une précision dans ses transmissions de balle qui attirent désormais forcément l’appétit des gros tels que le PSG et le Real.

Le joueur à oublier : Cristian Daniel Ledesma

Capitaine et leader de la Lazio pendant de nombreuses saisons, Ledesma fait forcément les frais de l’importance prise par Biglia dans le schéma de Pioli. Mais au-delà de son nouveau statut de remplaçant, c’est bel et bien les mauvaises performances alignées lors de ses (rares) titularisations ou entrées en jeu qui choquent. D’une lenteur absolue, l’italo-argentin n’est pas non plus parvenu à mettre en avant ses qualités de passe et de vision du jeu qui faisaient sa force, lorsqu’il a eu sa chance.