A mi-saison le Genoa est classé sixième et a été éliminé de la Coupe d’Italie au quatrième tour.

Ce qui a fonctionné

- Le mercato. Alors que chaque été la gestion de l’effectif ressemblait à une partie de chamboule-tout, ce coup-ci, il semble avoir été parfaitement conduit. Les fondations de la saison précédente ont été conservées, notamment la base défensive, auxquelles ont été agglomérés quelques composants essentiellement offensifs.

- Le collectif. La réussite du Genoa repose sur l’ensemble de ses hommes. Un état d’esprit tribal et un fonctionnement optimal permettent au Griffon d’exécuter de la haute voltige au classement. Avec Gian Piero Gasperini dans le rôle du fauconnier.

Ce qui n’a pas fonctionné

- Les performances à domicile. 11 points ramassés au Marassi contre 15 à l’extérieur. Si l’oiseau de proie réussit à améliorer son rendement dans son nichoir et à le maintenir quand il en sort, il pourrait aisément venir se jucher sur le perchoir Champions League.

- Le derby comme illustration de cette déficience domestique. Disputé en configuration “domicile” le Genoa a perdu la confrontation aller face à l’ennemi juré. Il va forcément falloir prendre sa revanche au retour sinon la saison ne pourra dans tous les cas pas être complètement réussie.

Le joueur à retenir

Mattia Perin. Plus que de confirmer, le jeune gardien est en train de s’affirmer comme un des meilleurs. Cette saison en championnat, ses 44 parades en 15 apparitions ratifient des réflexes inouïs sur la ligne de but, dont il nous avait gratifié d’un sacré échantillon lorsqu’il avait établi le record d’arrêts sur un match.

Le joueur à oublier

Mauricio Pinilla. Arrivé cet été, l’avant-centre chilien a démarré la saison titulaire pour progressivement glisser sur le banc au profit d’un Matri plus efficace. Son statut devrait le pousser à quitter la ville cet hiver, forçant les tifosi du Genoa à devoir oublier sa dégaine inimitable et ses célébrations déglinguées.