A la mi-saison, la Fiorentina est classée à la 8ème place, et est qualifiée pour les seizièmes de finale de la Ligue Europa et les huitièmes de finale de la Coupe d’Italie.

Ce qui a fonctionné

- La défense : Si leur secteur offensif n’a pas vraiment été à la fête durant ces quatre premiers mois de compétition, les Florentins peuvent au moins se vanter d’avoir la troisième meilleure défense de Serie A avec 13 buts encaissés, soit sept de moins qu’à la même époque l’an passé. Même si l’ensemble est encore perfectible, les progrès sont là, et ces chiffres demeurent comme un petite satisfaction. Mention spéciale à Stefan Savic qui s’affirme comme l’homme le plus solide et régulier de la défense florentine.

- La remise en question du mois de décembre : Après un début de saison chaotique, beaucoup attendaient une réaction d’orgueil afin de ne pas voir l’objectif podium s’envoler prématurément, et réaction il y a bien eu. Depuis la dernière trêve internationale, les Florentins ont enchaîné cinq matchs sans défaites avec à la clé 11 points pris sur 15 possibles. Certes, ce ne fut pas toujours très brillant, mais cette série a permis aux hommes de Montella de recoller au peloton des prétendants à l’Europe.

- La Ligue Europa : Un temps à la peine en championnat, la Viola n’a cependant pas fait dans le détail en Ligue Europa avec une qualification acquise sans difficultés. Dans un groupe abordable, les Florentins ont fait le boulot sérieusement et poursuivront cet excellent parcours européen par un duel alléchant face à Tottenham.

Ce qui n’a pas fonctionné

- Les confrontations contre les “gros” : Irrégulière face aux équipes de seconde partie de tableau, la Viola n’a non plus été capable d’élever son niveau de jeu quand l’opposition s’est faite plus consistante. Face aux sept équipes qui les précèdent actuellement au classement, les Florentins présentent ainsi un bilan peu flatteur de quatre défaites (Roma, Lazio, Napoli, Sampdoria) et trois nuls (Juventus, Genoa, Milan). Se montrer à la hauteur dans ce genre de rencontre, voilà donc un des principaux défis de Montella et ses hommes pour 2015.

- Un blocage psychologique à l’Artemio Franchi ? : Deux victoires en onze matchs et seulement dix petits points glanés à domicile, voilà un autre bilan bien peu reluisant à l’issue de cette première moitié de championnat. Malgré une affluence toujours appréciable à l’Artemio Franchi, la Viola n’a ainsi réalisé que deux coups d’éclats dans leur antre (3-0 face à l’Inter et L’Udinese), pour quatre nuls et deux défaites.

Le joueur à retenir

- Matias Fernandez : Si aucun joueur ne s’est réellement distingué à l’image de Giuseppe Rossi l’an passé, ils étaient plusieurs à pouvoir prétendre à ce titre. Mais plus que la fraîcheur de Babacar, la régularité de Savic, ou la solidité de Basanta, c’est très certainement les prestations de Matias Fernandez qui ont marqué le début de saison viola. Auteurs de progrès évidents l’an passé, le maestro chilien a su continuer à enchaîner des performances de qualité au point de prendre progressivement la place de titulaire d’Aquilani au milieu de terrain. Précieux sur CPA et toujours prompt à casser les lignes adverses, il n’y a plus qu’a espérer que Mati puisse poursuivre sur sa lancée.

Le joueur à oublier

- Mario Gomez : Ou plutôt des performances à oublier. Car il est déjà appréciable de voir le buteur allemand sur les terrains après l’invraisemblable enchaînement de blessures qu’il a connu depuis son arrivée en Toscane. Malheureusement, si on ne peut pas lui reprocher un quelconque manque d’implication, force est de constater que Mario Gomez éprouve toute les peines du monde à retrouver son niveau d’antan. Un seul petit but inscrit, une maladresse inhabituelle devant le but et une bonne dose de malchance.