A la trêve, l‘As Roma est classée 2ème du championnat, disputera un seizième de finale de Ligue Europa et un huitième de finale de Coupe d’Italie.

Ce qui a fonctionné

- Un groupe quasiment identique à la saison dernière permet à la Roma de s’appuyer sur un schéma de jeu en 433 connu de tous, avec une projet commun depuis l’arrivée du Sergent Garcia. Après une saison 2013-2014 réussie, on attendait confirmation. Un recrutement estival pour doubler chaque poste, une intégration rapide de chaque nouveau joueur et un groupe qui vit bien dans la continuité de la saison passée, voila la recette d’une possible futur champion d’Italie…

- Un stadio Olimpico imprenable. : 23 points sur 27 possibles, la Roma a un bilan comptable irréprochable. Si seuls le Milan et Sassuolo ont réussi à repartir avec le match nul, peu d’équipes seront capables de venir chercher un point sur la pelouse de l’Olimpico, et il sera indispensable de continuer de la sorte afin de titiller la Juventus…

- Le danger vient de partout. on compte déjà 13 buteurs différents dans les rangs de l’équipe (Serie A et Ligue des Champions). Une des force de ce groupe, c’est la polyvalence en terme de buteurs. Sans véritable attaquant de pointe, les flèches Gervinho ou Ljajic font pâlir les défenses adverses. Avec la meilleure possession de balle du championnat, les giallorossi savent épuiser l’adversaire en amenant du danger de partout.

Ce qui n’a pas fonctionné

- Une campagne européenne frustrante. après un départ très encourageant dans cette Ligue des Champions (victoire 5-1 contre le CSKA Moscou puis 1-1 à Manchester City), la Louve s’est peu à peu écroulée, après une gifle face au Bayern Munich (1-7) à la maison. Une nouvelle défaite à Munich, un nul concédé à l’ultime seconde à Moscou puis une finale perdue face aux Citizens et les Romains laissent échapper une qualification qui leur tendait les bras. Dommage!

- Le problème contre les “gros”. C’est ce qui est sans doute le plus gros reproche que l’on peut faire à cette Roma, le peu de résultats positifs contre les équipes de même calibre que la Louve, voire meilleures. Le bilan est simple, 6 matchs contre des “gros” (à la Juventus, à Naples, à City, au Bayern, contre City, contre le Bayern) et un petit point pris seulement à Manchester fin septembre! (sur 18 possibles)

- Le cas Destro. Indispensable depuis son retour de blessure il y a un an, il avait réalisé une deuxième partie de saison remarquable avec 13 buts en 20 apparitions. Son ratio est beaucoup plus maigre cette saison: 4 buts en 16 apparitions. Dans l’ombre d’un Totti éternel, il n’est que rarement titulaire sur le front de l’attaque et rate clairement ses entrées en jeu. Un départ serait même annoncé prochainement…

Le joueur à retenir

Nainggolan. Le Belge est la révélation de ce début de saison et ne cesse de progresser. Arrivé sans faire de bruit dans la capitale il y a un an, il est aujourd’hui indispensable dans les petits papiers de Garcia. Infatigable, il s’est imposé comme le patron du milieu de terrain. Souvent décisif, il parvient à casser les lignes adverses et s’avère très précieux dans la récupération du ballon. Son ascension est fulgurante et le Ninja fera très certainement parler de lui après la trêve.

Le joueur à oublier

Cole. Souvenez-vous de cette photo prise lors de la préparation d’avant-saison où l’on voit l’Anglais, debout, à l’écart du groupe. Si cette photo a fait le buzz, l’intégration de Cole dans sa nouvelle équipe et dans ce nouveau championnat semble plus ressembler à une pré-retraite qu’à un véritable apport pour l’équipe. Quelques matchs en début de saison et puis c’est tout. Et si les stats montrent que la Roma est meilleure avec Cole que sans lui, il n’apporte ni son expérience ni de valeur ajoutée à l’équipe. Relégué dans l’ombre d’Holebas.