Ils étaient trois clubs italiens en lice dans l’International Champions Cup : l’AS Roma, le Milan AC et l’Inter. Aucune de ces trois équipes n’ayant réussi à atteindre la finale (Manchester United – Liverpool), il est temps de dresser un bilan de cette compétition. Outre les rencontres de prestige qui s’y sont déroulées, ce sont les enseignements qui nous intéressent à moins d’un mois de la reprise de la Serie A 2014/2015.

AS Roma : 3 matchs, 1 victoire, 2 défaites, 3 buts inscrits, 5 buts encaissés. Pour la Louve, ce tournoi de préparation ne s’est pas vraiment déroulé comme prévu. Entre un jeu qui se met difficilement en place avec les nouvelles recrues et un Gervinho bloqué à l’aéroport à cause d’un problème de visa, Rudi Garcia ne peut être pleinement satisfait du tournoi de son équipe. Sur courant alternatif, elle a semblé poussive et moins à l’aise qu’à son habitude comme en témoigne la défaite face à Manchester ou les coéquipiers de Totti ne se réveillent qu’à 3-0. Parmi les satisfactions, Pjanic, Totti (toujours là quand il faut et buteur décisif dans la seule victoire de son équipe face au Real) et Florenzi. Pas de réelle déception en revanche, même si Astori ne s’est pas vraiment mis en valeur face à l’Inter, mais un gros besoin de souffler après deux mois intenses entre Coupe du Monde et reprise de l’entrainement.

Milan AC : 3 matchs, 3 défaites, 1 but inscrit, 10 buts encaissés. Avec Inzaghi sur le banc, les tifosi étaient en droit de s’attendre à un autre visage de la part des rossoneri qui ont déçu l’année passée. Que nenni, les milanais ont traversé ce rendez-vous en terre américaine comme des fantômes et n’ont jamais pesé lourd face à leurs adversaires. Pas vraiment une publicité pour un club en manque de résultats. Si l’on peut brandir les nombreux bouleversements que subit le club depuis quelques mois pour expliquer cette déroute, cela n’excuse pas tout. Principale rencontre pointée du doigt, la claque 5-1 reçue face à Manchester City qui évoluait avec son équipe B. Pour le 4-3-3 d’Inzaghi, il faudra vite trouver des solutions, d’autant plus que la charnière Rami/Alex est loin d’être rassurante. Seuls Cristante et De Sciglio ont su donner un peu d’espoir à des tifosi qui s’attendent déjà à une saison longue … très longue. Il reste cependant un mois à SuperPippo avant le début de championnat pour résoudre un beau casse-tête.

Inter : 3 matchs, 1 victoire, 2 matchs nuls, 3 buts inscrits, 1 but encaissé. La seule satisfaction de cette tournée est bien l’Inter ! Qui l’eut cru ? Mazzarri peut être. Le coach toscan voit son travail tout au long de la préparation récompensé par trois matchs de haut niveau. Son 3-5-1-1 n’a jamais été mis à mal hormis sur un missile venu d’ailleurs de Bale. Entre régularité, beau jeu et stabilité défensive, l’Inter a fait très forte impression. Sans l’équipe au complet (Kovacic blessé, Hernanes, Palacio), les nerazzurri ont rivalisé avec le Real, Manchester (eux aussi incomplets) et se sont même permis d’infliger un 2-0 à la Roma pour le dernier match. Symbole d’une équipe soudée, les recrues : Dodo, M’Vila et Vidic se sont constamment illustrées au cours de la compétition. Avec le retour des titulaires et quelques renforts en vue, l’Inter pourrait être un sérieux challenger en Serie A cette saison. A surveiller de près.