Le bilan à la mi-saison : Napoli

Par Nicolas Soldano publié le 17 Jan 2018
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Ce qui a fonctionné

Une moitié de championnat quasi parfaite : 51 points sur 60 possibles, 16 victoires, une seule défaite, 44 buts marqués, 13 encaissés. Le bilan statistique du Napoli est plutôt éloquent, c’est (pour l’instant) un bilan de champion. Les azzurri ressemblent de plus en plus à un rouleau compresseur au fur et à mesure que les saisons passent et les points laissés en route ont été rares. Quand bien même que la majorité des points perdus ont été suite aux rencontres contre ses principaux poursuivants (la Juventus et l’Inter) qui réalisent une demi-saison tout aussi remarquable. Tout cela pendant que le capitaine emblématique de l’équipe bat le record de but de Maradona qui datait du début des années 90. Tout roule en championnat pour le moment.

Le jeu, toujours le jeu : Les hommes de Sarri n’ont effectivement pas dérogé à leurs principes depuis le début de cette saison, leur style si particulier a continué de contribuer à leurs nombreuses victoires. Même si l’intensité et la continuité de leur style de jeu flamboyant a parfois manqué de régularité sur les derniers mois, les partenopei nous ont gratifié de séquences toujours aussi huilées et d’actions d’écoles amenant à quelques buts forts agréables à regarder.

Les matchs à l’extérieur : 28 points sur 30 possibles, 9 victoires, 1 nul, aucune défaite, une différence de but à +15. Si les statistiques de la demi-saison sont très bonnes, celles concernant les matchs à l’extérieur sont tout bonnement exceptionnelles. Le Napoli semble être dans son jardin au quatre coins de l’Italie. C’est simple, les azzurri n’ont pas perdu un match loin de leur base de toute l’année 2017 ! (Leur dernière défaite remonte à octobre 2016 au Juventus stadium).

Ce qui n’a pas fonctionné

La campagne européenne : Evidemment, cela n’est pas passé inaperçu, le Napoli a été éliminé de la Champions League dans des circonstances loin d’être flatteuses. Deux petites victoires en six matchs, et un match d’ouverture de la compétition perdu à Donetsk qui avait tout simplement déjà mis le Napoli dans une position très compliquée vis à vis de la qualification et de l’ordre des rencontres. Les deux matchs contre Manchester City ont eu beau être spéctaculaires, ils se sont tout de même soldés par deux défaites. Mauvaise inspiration de Sarri pour certains onze types, manque d’intensité et de concentration lors des matchs censés être plus abordables, groupe trop focalisé sur le championnat et le possible Scudetto, les hypothèses et les opinions sont nombreuses. Les napolitains se réveilleront-ils en C3 ? Pas sur.

Le mercato estival et la profondeur d’effectif : C’était la grande interrogation de cet été, pourquoi le Napoli a-t-il été si discret lors de la période des transferts ? Deux petites arrivées mais pas de grosses annonces, surtout des prolongations de contrats, ce qui en soit était déjà un beau travail. La réponse du club avait été que la priorité était à la stabilisation de l’effectif qui était déjà de qualité. Sauf que quatre mois plus tard, et après les grosses blessures de Ghoulam et Milik, l’écart de niveau entre le banc napolitain et les titulaires semble trop important, ce qui pose de réels problèmes notamment au niveau du turn-over. De plus, les 2 recrues peinent à convaincre, Ounas ne disposant que de peu de temps de jeu et Mario Rui n’arrivant vraiment pas à faire oublier Ghoulam. Cela poussera-t-il la cellule de recrutement napolitaine à s’activer lors de ce mercato hivernal ?




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