Battre la Juventus n’est que le début pour l’Inter

Par Cesco publié le 20 Sep 2016
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Inter

Une forte communion avec la Curva Nord, une victoire au bout du suspens face à la Juventus et surtout un énorme soulagement après le cuisant échec israélien en Europa League. Voici les sensations nerazzurri à l’issue de la 4ème journée de Serie A. Et pourtant, ils n’ont rien accompli, loin de là.

Trois points c’est bien, mais …

Battre l’ennemi juré, c’est bien, ça permet de souffler et surtout d’engendrer une confiance nécessaire au bon déroulement de la saison. Mais l’analyse la plus logique, c’est De Boer qui la sort aux micros des journalistes en après-match : « battre la Juventus c’est bien, mais si l’on perd contre Empoli, ça n’aura servi à rien« . Résultats en dents de scie, approche des matchs inégale selon l’adversaire et ce, peu importe le onze aligné sur le terrain, l’Inter est une énigme depuis plus de 2 saisons. Cette année, l’équipe a un effectif qui sur le papier pourrait défier sans rougir le top 10 européen. Pourtant, les récents résultats viennent rappeler des lacunes hallucinantes au sein d’une équipe qui devrait pourtant dominer. Battre la Juventus ce n’est pas juste 3 points, c’est au delà, et ça Icardi et consorts le savent bien puisqu’aucun des acteurs (sauf Handanovic)  sur le terrain n’avait encore battu la Vieille Dame en Serie A avec le maillot nerazzurro. Cependant, il faudra bien que l’Inter remette le couvert face à des adversaires moins coriaces, là où elle a perdu le podium l’année passée (et même mieux). Après la victoire de ce week-end, l’Inter a peut être trouvé un début de quelque chose, qu’il faudra exploiter toute l’année.

C’est sans le ballon que l’Inter apprendra à gagner

La clef peut résider dans le bloc équipe. Souvent positionné haut, le comportement de l’équipe n’a jamais été homogène lorsque cette dernière n’avait pas le ballon. Pressing solitaire d’Icardi inutile, où agressivité mal placée d’un joueur pour bloquer les contres adverses (et donc des fautes/cartons évitables), voici quelques exemples de comportements individuels qu’il faudra désormais gommer. Quasi irréprochable sur les 90 minutes face à la Juventus, l’Inter a été compacte, solidaire et surtout intelligente sans le ballon. A deux reprises elle est retombée dans ses travers, à deux reprises elle l’a payé cher.

Sur le premier but juventino, D’Ambrosio s’acharne sur Asamoah, laissant Sandro seul sur le côté gauche. Pas suivi par le reste de l’équipe, le latéral est coupable d’avoir lâché son côté. Résultat, le Brésilien centre, Lichtsteiner la pousse au fond et Santon est en retard. Si l’équipe milanaise avait été aussi agressive que son latéral au pressing, le but aurait certainement pu être évité. Deuxième erreur, en fin de match. L’Inter perd le ballon très haut, se replie mal et le manque de communication fait commettre l’irréparable à Banega. Carton rouge et l’Inter finit à 10. Du déjà vu ? Plus d’une fois oui. Un manque de solidarité et de communication criant qui face aux équipes qui évoluent en contre s’avère fatal.

L’Inter doit apprendre à gérer ses moments sans ballon pour construire autour de cette belle victoire et elle montrera son réel potentiel. Preuve en est ? 48,4% de possession de balle face à la Juventus et un Handanovic qui n’a pas eu à s’employer outre mesure. Comme quoi en abandonnant un peu le ballon, l’Inter s’offre des possibilités de contre dans un 4-3-3 taillé sur mesure et ne cogite pas trop en phase de possession.




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