Cesare Prandelli a donc décidé de quitter la Nazionale après avoir passé quatre ans à sa tête. Un total de 56 matches qui fait de lui le 3ème sélectionneur le plus présent dans l’histoire de notre Squadra Azzurra à égalité avec Marcello Lippi. Certes son aventure se termine sur l’échec du Mondial mais avant de faire le procès du sélectionneur, n’oublions pas de saluer le bonhomme. Qu’on le veuille ou non, il a apporté un vent de fraicheur durant ces quatre années, peu enclin aux polémiques et loin de l’hystérisme qui caractérise le football italien actuel, qui s’enfonce toujours un peu plus dans la médiocrité à quelques exceptions près.

Cesare rêvait d’une Nazionale exemplaire avec des joueurs irréprochables d’où l’instauration du code éthique tant discuté qui se sera finalement retourné contre lui. On retiendra que ça partait d’un très bon sentiment, mais c’est difficilement applicable à un monde rempli d’enfants gâtés ou de “têtes chaudes” comme on dit en italien. Saluons aussi son sens de la responsabilité suite à cet échec avec sa démission posée manu militari. Son projet technique a échoué, il a fait des erreurs et en assume les conséquences. Mais comme le dit l’adage, on sait ce qu’on perd, on ne sait pas ce qu’on trouve. Ave Cesare !