Alberto Paloschi est un avant-centre disposant d’une palette technique assez large. Doté d’une bonne pointe de vitesse il est en outre capable de prendre la profondeur et de se créer des situations de but en puissance, même si c’est en pur “9″ qu’il est le plus à l’aise, faisant parler un jeu de tête de bonne facture ainsi qu’un sens du but redoutable dans la zone de vérité. En revanche, Paloschi n’est pas très influent dans le jeu de son équipe, ne participant pas plus que cela à la confection des actions. En ce sens, c’est un véritable joueur de surface. Son manque de régularité témoigne aussi de carences mentales évidentes.

Alberto Paloschi a été façonné au Milan AC durant six années, intégrant le centre de formation du club lombard dès l’âge de 12 ans, en 2002. C’est depuis Milanello même qu’il assistait donc aux exploits des meravigliosi d’Ancelotti en observant les gestes d’une légende à son poste, Filippo Inzaghi. S’il n’existe probablement pas meilleure école pour apprendre à marquer des buts, le natif de Brescia peinera à s’imposer au sein du club qui lui a tant donné. En 2008, l’histoire commençait pourtant de la meilleure des manières puisqu’il inscrivait ses 2 premiers buts en professionnel face à Catania lors d’une double confrontation de 1/8ème de Coupe d’Italie. Mieux encore la même saison, après avoir remplacé Serginho, 18 secondes de jeu en Serie A lui auront suffi pour donner la victoire aux siens d’une superbe volée face à Siena. Tout semblait sourire cette saison-là au successeur tout trouvé de SuperPippo. Mais la politique du club (arrivées de Shevchenko, Borriello et Ronaldinho) l’enverra à l’orée de la saison 2009 en copropriété vers Parma où il participera grandement à la remontée du club dans l’élite. Mais dès-lors, une blessure musculaire contractée avec les Espoirs italiens qu’il fréquente régulièrement, freinera sa progression constante. Son idylle avec les ducali s’arrêtera à l’hiver 2011 lorsque le Milan décide de transférer la copropriété de Parma au Genoa grâce à un tour de passe-passe. Mais rien ou presque à se mettre sous la dent en Ligurie, Paloschi effectue un retour express chez les rossoneri 6 mois plus tard histoire de régler son acquisition, là-aussi en copropriété, par le Chievo et réussit à trouver le chemin des filets plus régulièrement.

Auteur d’une saison à 13 buts en 2013-14, il n’est cependant pas ramené par le Milan et appartient donc totalement au Chievo. A noter qu’il a fréquenté toutes les équipes de jeunes italiennes et longuement les espoirs.