Julio Cesar est un gardien de haute volée, intraitable sur sa ligne et dans les airs sans compter son excellente relance balle au pied. Sa régularité et ses rares boulettes ont fait de lui un des meilleurs portiers de la planète. Julio Cesar est également un leader de son équipe et il affectionne tout particulièrement affronter les tireurs de pénaltys.

Julio César sort du lot dès son plus jeune age, en effet il atteint la finale du Mondial – 17 ans avec le Brésil. Formé à Flamengo, il gravira les échelons de son club jusqu’à devenir le portier titulaire du mythique club brésilien, cependant c’est un club qui ne gagne plus de titres majeurs depuis un long moment, ainsi son palmarès ne se rempli que de titres régionaux. Cela dit, ses prestations lui permettent de disputer la Copa America 2004 en tant que titulaire, lui et le Brésil l’emportent au Pérou face à l’Argentine en finale, Julio Cesar n’avait pourtant pas joué un match en Seleçao jusque là (tout juste doublure lors de la Coupe des Confédérations un an avant) C’est alors qu’il est recruté, après de très belles années brésiliennes, par l’Inter Milan. Arrivé chez le géant italien, Julio César est toutefois prêté au Chievo Verona sans passer par la case San Siro, car le nombre maximal d’extra-communautaires était déjà atteint (pratique répandue en Italie). Dans son nouveau club, il ne jouera toutefois aucun match étant 3ème gardien du club. A la fin de cette première demi-saison particulière du côté de Vérone, il revient sur les terres d’Appiano Gentile.

Julio Cesar devient alors la doublure de Francesco Toldo. Mais son évolution précoce va lui faire grimper les échelons…ou plutôt l’échelon ! Après plusieurs bonnes performances en tant que titulaire, il s’installe définitivement dans les cages nerazzurre dès sa première saison, en 2005/06. Toutefois, il n’en est pas de même en équipe nationale, malgré un très bon nombre de performances solides et convaincantes, il ne reste que la doublure de Nelson Dida, quant à lui portier du Milan AC. Par la suite, il participe bien sure à la rafle de titres de la nouvelle Inter post Calciopoli, progressant sans cesse et devenant un des meilleurs gardiens de Serie A et du monde même si une baisse de niveau est à signaler ces derniers mois. En sélection, il est désormais titulaire indiscutable, avec la Coupe des Confédérations 2009 remportée avec la Seleçao, en revanche lors du Mondial 2010 il se distingue par une bourde qui élimine son équipe contre la Hollande. Son histoire avec l’Inter se termine à la fin de la saison 2011-12, Julio Cesar est écarté à cause de son gros salaire, s’en suit une rupture de contrat à l’amiable et un contrat de quatre ans aux QPR ainsi que des adieux à ses tifosi en pleurs à San Siro.