À mi-saison Sassuolo est classé 12ème et est qualifié pour les 8èmes de finale de la Coupe d’Italie.

Ce qui a fonctionné

- La méthode Di Francesco. Lors de son retour la saison dernière, il sauve Sassuolo avec brio dans l’élite. Son renouvellement de contrat a été l’un des plus beau coup de Sassuolo lors du mercato estival. Cette fois malgré son début de saison difficile qui a vu son équipe couler à la 19ème place et encaisser un terrible 7-0 (encore) face à l’Inter, les dirigeants n’ont pas craqué et c’est en toute logique que l’Italien a pu mettre en place son 4-3-3 et trouver son rythme de croisière.

- L’état d’esprit de l’automne. 19ème début Octobre, Sassuolo n’a alors rien du potentiel que l’on pouvait apercevoir à l’été. Ses joueurs ne fonctionnent pas bien ensemble et la crise rode. Pourtant, entre le 18 octobre et le 6 décembre, les coéquipiers de Zaza vont enchainer une série de 9 matchs sans défaite (5 victoires et 4 nuls). Désormais, les neroverdi sont 12èmes et nourrissent de nouvelles ambitions.

Ce qui n’a pas fonctionné

- Un magnifique trio offensif … Sur le papier. Berardi, Zaza, Sansone. Avec ça, les buts peuvent pleuvoir. Et pourtant, Sassuolo cale un peu niveau attaque avec seulement 17 pions en 16 matchs. Compliqué. Berardi notamment est pointé du doigt sur ses frasques comportementales tandis que Sansone n’influe que trop rarement dans les offensives de ses coéquipiers. Leur manque de régularité pourrait couter cher à l’équipe en deuxième partie de saison. Il faudra vite trouver les ressources pour continuer l’embellie.

- Beaucoup de points perdus bêtement. La 12ème place à mi-saison est positive, mais les neroverdi auraient pu faire mieux s’ils ne s’étaient pas faits rattraper au score contre Cagliari, la Roma, Cesena et même la Juventus. D’ailleurs, le club a perdu 5 points dans les arrêts de jeu lors des trois derniers matches et pourrait donc figurer à une belle 7ème place sans ce manque de vigilance.

Le joueur à retenir

Francesco Acerbi. Revenu de l’enfer, l’Italien retrouve des couleurs de la plus belle des manières. Atteint d’une tumeur cancéreuse aux testicules détectée en 2013, on le pensait empêtré dans une belle galère, surtout après l’épisode de son contrôle antidopage positif (une belle erreur). Et pourtant, cette saison, il est de retour au plus haut niveau fêtant même son retour avec une sélection en équipe nationale. La victoire est totale pour lui.

Le joueur à oublier

Sergio Floccari. Il devait apporter de la continuité et de l’expérience aux neroverdi cette saison, mais il traverse cette première partie tel un fantôme. Incapable de se placer correctement, manquant d’automatismes, l’attaquant expérimenté est pour l’instant l’homme en moins de la formation de Di Francesco. Et pourtant, Sassuolo aurait bien besoin de ses buts de temps à autre.