A mi-saison, la Sampdoria est classée cinquième et qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Italie (contre l’Inter).

Ce qui a fonctionné

- La confirmation Mihajlovic. Déjà très apprécié depuis son arrivée en novembre 2013 – à la place de Delio Rossi – Sinisa Mihajlovic a confirmé pour son premier début de saison à la tête de la Samp. A son image, sa formation est accrocheuse et joue les poils à gratter de cette édition 2014/2015. Menée au score à six reprises cette saison, elle est parvenue à revenir cinq fois et ne compte ainsi qu’une seule défaite face à l’Inter, sur un pénalty d’Icardi à la dernière seconde. Symbolique du collectif solide soudé par le Serbe.

- Le coup de pouce à la Nazionale. Sur les 22 joueurs utilisés en seize journées par Mihajlovic, pas moins de 14 sont italiens sans compter les italo-brésilien et argentin Eder et Silvestre, potentiellement sélectionnables en Squadra Azzurra. Une stat’ qui tranche avec un taux de sélectionnable à peine au dessus des 40% sur l’ensemble de la Serie A. La plus ou moins jeune garde italienne (Romagnoli, Regini, Rizzo, Soriano, Gabbiadini, Okaka) dit merci. Antonio Conte aussi !

- Le show Ferrero. On connaissait déjà des présidents fantasques, mais le romain de naissance Massimo Ferrero est tout bonnement au dessus du lot. Une gouaille inimitable, des célébrations folles, un projet de stade hors du commun, tout y passe. Rafraichissant mais avec un revers de la médaille : une suspension de trois mois pour une sortie malencontreuse au sujet du président de l’Inter, Thohir.

Ce qui n’a pas fonctionné

- La gestion du score. Capable d’aller égaliser au Juventus Stadium, la Sampdoria l’est également de gâcher une avance de deux buts à Cagliari. Au total, la Samp a concédé cinq égalisations cette saison et n’est parvenue à reprendre l’avantage qu’une fois contre l’Hellas Verona. Huit points perdus donc qui auraient permis d’être au coude à coude avec la Juve et la Roma. Dommage !

Le joueur à retenir

- Manolo Gabbiadini. Difficile de sortir un joueur en particulier du collectif blucerchiato, mais pour sa deuxième saison à Gênes, Gabbiadini a franchi un palier. Meilleur buteur de l’équipe avec 9 buts (7 en Serie A, 2 en Coupe d’Italie) en 15 apparitions toutes compétitions confondues, il est l’atout offensif numéro 1. A souligner, son but décisif lors du derby contre le Genoa et sa superbe égalisation contre la Juventus. Malheureusement pour la Samp, l’aventure ne devrait pas se poursuivre, le Napoli ayant mis le grappin sur le joyau.

Le joueur à oublier

- Gonzalo Bergessio. Auteur en moyenne d’une dizaine de buts par saison avec Catania (sur les trois dernières saisons en Serie A), l’Argentin n’a pas le même rendement dans le port de Méditerranée. Pas une seule réalisation en championnat, pour une petite en coupe contre Brescia. Mauvaise pêche.