Orphelin d’éléments qui ont fait sa force la saison passée, le Hellas a cependant réussi à terminer la saison à une honorable 13ème place pour sa deuxième année au sein de l’élite italienne depuis son retour en 2013. S’il n’a jamais craint la relégation, les quelques raclées subies en championnat comme en Coupe (un 6-2, un 5-2, un 6-1) font tâche à l’heure des bilans. Quoi qu’il en soit, le trentenaire de l’historique scudetto a été plutôt honoré dans l’ensemble.

LA SAISON DU HELLAS

- 13^e de Serie A

- Éliminé en 8^e de finale de la Coupe d’Italie par la Juventus

- 41 matches, 13 victoires, 13 nuls, 15 défaites, 54 buts marqués, 71 buts encaissés

L’ÉQUIPE-TYPE

Meilleur buteur : Luca Toni, 23
Meilleur passeur : Emil Hallfredsson, 10
Joueur le plus utilisé : Luca Toni, 3310

LES +

LUCA TONI

Franchement, qui le voyait réaliser une telle saison fin août ? Le vieux briscard a prouvé qu’il en avait encore sous le capot. Et même si, au final, il doit partager le titre de Capocannoniere avec Icardi (tous deux à 22 goals), le club et lui peuvent se satisfaire pleinement de ses prestations à 38 ans.

PANAGIOTIS TACHTSIDIS

Malgré quelques exercices précédents plutôt décevants, le Grec n’a rien lâché et il s’est imposé comme le pilier du milieu véronais cette saison. Bien que lent, il sait pallier cette lacune à travers l’utilisation de son corps imposant et de sa vista. D’ailleurs, il a souvent été le point de départ des buts cette année.

EMIL HALLFREDSSON

Quand on évoque le Hellas, on parle évidemment très souvent de Luca Toni. Mais si l’Italien s’est retrouvé face au but adversaire tant de fois cette saison, c’est bien grâce à Hallfredsson. Toujours régulier, le milieu offensif, qui est dans l’ombre depuis maintenant cinq ans, est d’une terrible efficacité derrière l’attaque. Et ce n’est pas encore fini…

LES -

RAFAEL

Sa blessure en novembre passé a totalement gâché sa saison. A son retour, le gardien a repris sa place, mais les performances n’y étaient plus. Une année à oublier pour le numéro 1 véronais, qui pourrait se voir vite remplacer s’il ne remédie pas à ça.

JAVIER SAVIOLA

Ce n’est pas vraiment une surprise. Les supporters savaient déjà que le Saviola qui rejoignait leur équipe de cœur en début de saison n’était plus celui qui a fait les beaux jours de Benfica ou de Barcelone. Il ne devrait d’ailleurs pas poursuivre l’aventure au Bentegodi.

RAFAEL MARQUEZ

De retour dans le football qui compte à l’age de 36 ans. Rien à dire sur l’élégance et l’aura, son statut de légende du foot n’est pas volé, mais les difficultés et les trois cartons rouges écopés l’ont légèrement égratigné. Pari manqué.

L’ENTRAÎNEUR

Plusieurs fois sur la sellette, Mandorlini a finalement bouclé sa cinquième saison chez les rossoblu. Son plus grand mérite est d’avoir fait confiance à Toni. Il ne faut pas non plus oublier que l’effectif a été dépouillé de son Iturbe et de son Rômulo en été, ainsi que de son Jorginho l’hiver précédent. Chapeau coach !

LA SAISON PROCHAINE

Mandorlini ayant récemment prolongé son contrat jusqu’en 2017, cela veut dire qu’il désire encore peaufiner son travail avec les Gialloblu. Il faudra notamment travailler sur la défense et revoir l’attaque, qui ne pourra pas être portée par Toni ad vitam aeternam. Ce sera sans Sean Sogliano qui a laissé place à Riccardo Bigon au poste de directeur sportif, ce dernier arrive tout droit du Napoli. Un joli coup.