Après-match : Suède-Italie

Par Christophe Malcangi publié le 10 Nov 2017
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Par l’un des temps les plus frais qu’il soit à Stockholm, la Nazionale a donc son avenir entre les mains pour être en mesure de disputer le Mondial 2018 en Russie, l’été prochain. Perturbé par les tiraillements de son groupe durant les dernières échéances des phases de poule, Gian Piero Ventura a décidé de proposer un module traditionnel, peut-être plus à même d’aboutir à un résultat probant : le 3-5-2 avec des lignes plus resserrées, et surtout avec une plus forte densité dans l’entrejeu. En ligne d’attaque pour permettre de faire trembler les filets, le duo composé par Belotti et Immobile. En défense, on retrouve la BBC qui garde les buts de Gianluigi Buffon. Malgré le retour de Florenzi, Darmian obtient sa place sur le flanc gauche tandis que Candreva retrouve une position fétiche à droite. Enfin, Verratti reste titulaire malgré les désillusions des mois précédents, mais il est cette fois encerclé par De Rossi et Parolo. Cette fois, l’heure n’est plus à la rigolade (ni à la VAR).

En parlant d’Arbitrage Vidéo, Toivonen lance les hostilités avec un geste très rugueux -mal sanctionné- dès les premières secondes, ce qui va accentuer les décibels. Sur la pelouse, c’est la Nazionale qui va se montrer intéressante par intermittences, dès qu’elle va poser le pied sur le ballon et surtout trouver les couloirs, avec Belotti tout de suite très malchanceux devant la ligne, puis Candreva qui échappe de rien à un ballon fort. Le pressing exigeant des Suédois est la menace de la soirée : après que Forsberg ne soit pas bien loin de trouver l’angle du but sur une première tentative, les dangers à répétition vont approcher de la cage de Buffon, avec des bévues assez malheureuses de Chiellini qui n’aident en rien ! Toujours trop nerveux, Verratti est enfin sanctionné pour un excès d’agressivité et voit donc sa suspension validée, on en revient à sa fâcheuse tendance à ne pas se contrôler dès que nécessaire. Dans une confrontation très disputée et encore non décidée, les deux nations doivent donc plutôt remettre le couvert dans la seconde période, mais tout bien pesé la Squadra Azzurra doit fournir plus pour s’en sortir.

La reprise est dictée par un Candreva remuant qui tente de réveiller les instincts enfouis de la Nazionale. Tout comme lors du premier acte, le premier quart d’heure n’est pas si mal, avec cette fois plus d’incursions exercées dans l’axe du terrain. L’agressivité et la défiance répétitive des Scandinaves sont toutefois ce qui vont faire pencher la balance ! Acculés vers l’heure de jeu dans leur propre moitié, c’est (évidemment) une pauvre reprise déviée qui trompe Buffon et qui assomme les azzurri. De quoi faire flamber le Stadium mais aussi l’attaque de Ventura qui n’a jamais vu le jour (le comble pour deux des meilleurs buteurs de leur championnat) ! Pour cause, Belotti est logiquement remplacé par Eder tandis que les minutes défilent, puis Insigne remplace Verratti pour un remaniement tactique. Sans que la chance ne vienne frapper à la porte, Darmian touche malheureusement le montant, mais c’est bien la seule alerte de la dernière demi-heure. Le reste n’est que pauvreté. C’en est donc terminé, mais ainsi soit-il, l’Italie est défaite 1-0 à Stockholm et doit réaliser un match complet à San Siro pour espérer accrocher son supposé « destin » : le Mondial. On espérait difficilement une pire intrigue.

LA FEUILLE DE MATCH

Suède – Italie 1-0

Buteurs : Johannson 61′

Suède (4-4-2) : Olson – Krafth (84′ Svensson), Lindelof, Granqvist, Augustinsson – Claesson, Ekdal (57’Johannsson), Larsson, Forsberg – Toivonen, Berg (74′ Kiese Thelin).

Italie (3-5-2) : Buffon – Chiellini, Bonucci, Barzagli -Darmian, Verratti (76′ Insigne), De Rossi, Parolo, Candreva – Belotti (Eder 65′), Immobile.

Arbitre: Svein Oddvar Moen.




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Christophe Malcangi

Rédacteur référent pôle news



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