“J’entretiens de bons rapports avec Berlusconi, je n’ai aucun problème“, a déclaré Massimiliano Allegri. “Nous échangeons, il s’informe sur l’équipe. Avant le mach contre Siena, il m’avait même appelé pour savoir qui je ferai jouer et il m’avait alors demandé des nouvelles d’Inzaghi : je lui ai dit qu’il ne s’entraînait pas depuis 45 jours et que dans ces conditions, je ne pouvais pas le prendre en considération“, a ajouté l’entraîneur rossonero. “Parlons de choses sérieuses ! Sans doute qu’une partie des supporters n’appréciera pas mes choix, mais il s’agit de ma responsabilité et j’agis pour le bien du Milan. J’ai remporté le championnat et la Supercoupe contre l’Inter, ça ce sont des choses concrètes. Je n’entraîne pas les ‘Globetrotters’, le Milan n’est pas une équipe qui doit faire le spectacle : nous devons bien jouer, mais aussi obtenir des résultats“, s’est-il défendu. “Inzaghi a marqué l’histoire du football comme nombreux autres très grands joueurs qui sont passés par le Milan, mais il faut voir les choses en face. Les sentiments demeurent, je n’enlève à personne affection ou mérites. Simplement, je dois évaluer chaque jour ce que les joueurs sont à même de m’apporter. La vie continue, sinon Maradona jouerait encore. Aujourd’hui, je suis l’entraîneur du Milan, mais dans quelques années je serai à Livourne, à pêcher au large, sur un canot“, a-t-il conclu sur le dossier Filippo Inzaghi.